Image Slider

Thứ Ba, 17 tháng 7, 2012

L'urine

  
L'URINE




1. L'URINE, C'EST QUOI ?



Combien de fois par jour y allez-vous ? On ne l’a pas trop remarqué car la miction est sûrement un geste habituel et réflexe. Mais s’est-on déjà demandé ce qui se passe exactement au niveau de notre système urinaire avant que cette envie pressante nous fasse rebondir de notre chaise….


a/ Comment est formée l'urine?



L’urine est un liquide biologique jaunâtre produit au niveau des reins (filtré à partir des parois capillaires des artères rénales), stockée au niveau de la vessie et éliminée par les urètres au cours de la miction.
Les néphrons sont les unités fondamentales des reins. Il existe en moyenne un million de néphrons dans un rein. Environ 180 litres de sang sont filtrés quotidiennement au niveau des néphrons, pour obtenir une moyenne de 1.5 litres d’urine par jour.
La première phase de la formation de l’urine est la filtration glomérulaire à travers la paroi capillaire de l’artériole afférente, pour donner l’urine primitive. Normalement, cette filtration ne laisse passer ni les protéines ni les cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, plaquettes). Cette urine primitive contient tous les déchets toxiques issus du métabolisme de l’organisme.


Au niveau des tubules rénaux



- Certains solutés (comme le glucose) et une quantité d’eau sont retenus et récupérés dans le sang : on parle de réabsorption tubulaire.   Ce mécanisme de réabsorption est régulé par des hormones (ADH, aldostérone, cortisol, rénine-angiotensine) et vise à maintenir l’équilibre sur les différentes constantes de l’organisme (équilibre hydrique, équilibre acido-basique,...). Ces solutés sont donc réabsorbés en fonction des besoins de l’organisme.
- Des déchets supplémentaires sont ajoutés à l’urine véhiculée dans les tubules rénaux. C’est la sécrétion tubulaire. Ce phénomène consiste à éliminer les excès de déchets du sang (non filtrés par les glomérules) dans les tubules rénaux.
- Ainsi, l’urine définitive est formée pour être éliminée dans les voies urinaires. On parle d’excrétion urinaire.
Tous ces mécanismes se déroulent au niveau des reins (les néphrons plus précisément).
L’urine définitive formée est recueillie et collectée au niveau des calices et des bassinets du rein, pour être acheminée au niveau des uretères. Elle est d’abord stockée au niveau de la vessie et sera ensuite éliminée par l’urètre au cours de la miction.


b/ La composition et le rôle de l'urine...



L’urine définitive est normalement composée de :
- eau en grande majorité
- substances organiques toxiques pour l’organisme et issues des transformations métaboliques : urée, créatinine, acide urique
- formes inactives des médicaments ingérés par l’individu (en cas de   traitement médicamenteux)
- produits toxiques ingérés (drogues, cocaïne, héroïne, cannabis…)
- ions et minéraux : le chlore et le potassium sont en plus grande quantité, le sodium, les sulfates, les phosphates, les bicarbonates, le calcium, le magnésium….
Le principal rôle de l’urine est donc de véhiculer les déchets métaboliques et toxiques, tout en retenant et récupérant les substances utiles à l’équilibre de l’organisme. Ainsi, la régulation de l’élimination et de la rétention d’eau et d’ions varient également en fonction de l’équilibre interne de l’organisme.
Cependant, cette composition des urines peut être modifiée en quantité selon l’état d’hydratation de l’individu, et selon son alimentation. La composition de l’urine définitive produite dépend également de la composition du sang filtré et des capacités de filtration et de réabsorption au niveau des voies urinaires.


2. QUAND EFFECTUER DES EXAMENS URINAIRES ?



Après avoir pris son temps pour vous examiner, le médecin, l’air soucieux, vous prescrit une liste d’analyses à faire. L’examen des urines reste un peu problématique pour vous. Le recueil des urines, à quel moment, comment…Faisons le point.


a/ Des indications précises...



Chaque examen urinaire a ses propres indications. Tous les composants contenus dans l’urine peuvent faire l’objet d’un examen et peuvent être dosés. Mais également, les analyses d’urines permettent de détecter les substances qui ne doivent pas figurer normalement dans les urines, dont la présence signe l’évolution d’une maladie :
- la présence de glucose et de corps cétoniques signe l’existence d’un diabète,
- la présence de bilirubine signe l’existence d’une anomalie au niveau du foie ou des reins,
- la présence de protéines signe l’existence d’une anomalie au niveau de la filtration glomérulaire des reins.
Généralement, les examens d’urine sont prescrits par les médecins en cas d’infections urinaires ou d’une quelconque anomalie au niveau de l’aspect des urines.
L’examen des urines est également un examen systématique et régulier au cours des consultations prénatales. En effet, la surveillance de la protéinurie est obligatoire et importante durant tout le déroulement de la grossesse.
L’examen des urines constituent également un test de routine chez les salariés (au cours d’une visite médicale systématique annuelle), afin de dépister certaines maladies. Les personnes exposées à des produits toxiques pour les reins sont les plus ciblées ; leur état de santé est sous surveillance médicale systématique.


b/ Comment procéder?



Un examen d’urines est obligatoirement prescrit par un médecin. Il est donc nécessaire de conserver en soi son ordonnance afin que le biologiste puisse vérifier les analyses à effectuer.


Le recueil des urines doit s’effectuer par le patient lui-même. Les urines doivent être prélevées dans un flacon stérile et sec (généralement fourni par le service de laboratoire). Le flacon ne doit contenir aucun autre produit afin de ne pas fausser les résultats des analyses.


Les urines du matin sont les plus conseillées. Et bien évidemment, sans n’avoir pris aucun traitement antibiotique. Il faut recueillir l’urine après avoir laissé passer le premier jet, et de remplir le flacon en milieu de jet. Le premier jet est essentiellement contaminé par des   souillures provenant de l’urètre et pourrait fausser les résultats. Il est donc plus prudent de ne pas le recueillir.
Dans certaines analyses, il est nécessaire de recueillir les urines de 24 heures, c’est-à-dire les urines du matin, de la journée, de la nuit jusqu’aux premières urines du lendemain matin. Cependant, cette pratique doit être obligatoirement stricte concernant les conditions de conservation et de traitement.
Le flacon est ensuite remis le plus tôt possible au service de laboratoire pour être étiqueté. Le contenu peut alors être analysé.


L’analyse d’urine peut s’effectuer au microscope ou à la bandelette urinaire, selon les recherches à faire et selon les indications.
L’interprétation des résultats doit être effectuée par un médecin. Les valeurs normales varient selon les techniques et procédés d’analyse adoptés par le laboratoire. Ces valeurs sont toujours mentionnées en face de celles du patient afin de faciliter la comparaison.


Les résultats des examens sont interprétés en fonction du contexte clinique mais ne suffisent pas à eux seuls pour poser un diagnostic.


L’URINE EN  VIDÉO




UN COMMENTAIRE ME FERA PLAISIR 

Thứ Ba, 10 tháng 7, 2012

Le hoquet

  
LE HOQUET



1. Définition du hoquet



Le hoquet est une contraction du diaphragme mais aussi des autres muscles respiratoires qui survient brusquement sans que l'on puisse la contrôler. Cette contraction secoue le thorax et entraîne un bruit habituellement aigu qui provient de la glotte et des cordes vocales.
Il existe trois sortes de hoquet :
- isolé, contraction isolé des muscles respiratoires, unique, involontaire volontiers fréquente considéré même comme physiologique.
- aigu avec cette fois des secousses répétitives durant néanmoins de 48 heures, dont les secousses font sourire l’entourage et sans danger.
- chronique, durant plus de 48 heures et dont la gravité est directement liée  à la cause et à l’invalidité qu’il procure.
Habituellement bref, le hoquet cède spontanément ou à l'aide de manœuvres diverses dont le principal objectif est de stimuler le diaphragme.
Mais un hoquet qui dure et qui, en particulier, empêche de dormir doit être pris au sérieux, et conduire à une recherche précise de son origine.


2. L’origine du hoquet



Les origines du hoquet ne sont pas localisées exclusivement au niveau de la glotte, elles peuvent être digestives, thoraciques et cérébrales.
Le hoquet aigu : le plus fréquent et le moins grave, cède spontanément. Ses causes ne sont pas totalement identifiées entre la part d’abus alimentaire ou de boissons, une cause locale, une réaction médicamenteuse et la part psychologique.
Le hoquet est, dans ce cas, bénin, il cesse rapidement et reste sans gravité.
 Le hoquet chronique : plus grave et a différentes causes :
- Les causes digestives sont liées à une irritation locale de l’œsophage, l’œsophagite par reflux provoquée par une affection de l'estomac (hernie hiatale volumineuse ou tumeur). Une endoscopie digestive haute éventuellement complétée par la mesure du PH (degré d’acidité) et celle des pressions permettra de poser le diagnostic.
- Des pathologies de la cavité abdominale peuvent également stimuler le diaphragme et être responsables de hoquet : l’abcès sous le diaphragme (abcès sous-phrénique) par exemple.
- Les causes thoraciques sont essentiellement liées à des maladies de l'œsophage ou des organes contenus dans la cage thoracique (le médiastin). Il est possible que certaines infections de la plèvre, la membrane entourant le poumon (pleurésie), du poumon lui-même (pneumopathies) ou du péricarde, c'est-à-dire l'enveloppe du cœur (péricardite) entraînent, par stimulation locale, un hoquet.
 - Le hoquet peut se déclencher après des interventions chirurgicales provoquant des réactions inflammatoires de cette région (interventions à cœur ouvert, par exemple avec stimulation du nerf pneumo gastrique).
- Les causes neurologiques sont liées à une stimulation du cerveau par le biais d'une infection, d'une tumeur ou d'un accident vasculaire cérébral. Elles sont plus graves et nécessitent, après consultation médicale, la réalisation d’un bilan (examens complémentaires) et la mise en place d’un traitement.


3. Le traitement du hoquet



Le traitement du hoquet est celui de sa cause quand elle peut être diagnostiquée. C'est possible dans certains cas (inflammation...) et impossible dans d'autres, du moins à court terme.
Lorsqu’aucune cause n’est diagnostiquée, le traitement comprend :
- pour les hoquets simples, des manœuvres simples : retenir sa respiration, à boire la tête en arrière ;
- pour les hoquets persistants, les neuroleptiques à action centrale (halopéridol, chlorpromazine), c'est-à-dire qui agissent au niveau du cerveau. Ils sont efficaces mais ne peuvent être prescrits qu'avec prudence et sous contrôle médical.


4. Le médecin traitant



Oto-rhino-laryngologie (ORL) : Cette spécialité est consacrée à la physiologie et au traitement médical ou chirurgical des maladies des oreilles, du nez et de la gorge (larynx et pharynx). Aujourd’hui, le développement des techniques d'exploration endoscopique et d'exploration électro-physiologique reposant sur une certaine unité des connaissances anatomo-physiologiques a amené tout naturellement les ORL à étendre leur domaine d'activité à la chirurgie cervicale et à la chirurgie plastique faciale.


LE HOQUET SUR VIDÉO




UN COMMENTAIRE ME FERA PLAISIR

Custom Post Signature

Custom Post  Signature