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Chủ Nhật, 30 tháng 11, 2014

Bientôt un vaccin pour arrêter de fumer

  
BIENTÔT UN VACCIN POUR
ARRÊTER DE FUMER ?





Des chercheurs américains ont développé un vaccin contre la dépendance à la nicotine. Testé sur des souris, il semble prometteur.

Un vaccin pour arrêter de fumer ?


Des chercheurs américains ont mis au point un   vaccin pour prévenir la dépendance à la nicotine, rapporte la revue américaine Science Translational Medicine.
Son évaluation chez la souris se montre très prometteuse. Et le directeur de la recherche, Ronald Crystal, en est convaincu : un jour ses travaux pourront aider les fumeurs à arrêter la cigarette.

Le principe ?


La thérapie génétique qui consiste à diffuser dans l'organisme un virus génétiquement modifié qui contient des anticorps qui absorbent la nicotine. "Notre vaccin permet à l'organisme de fabriquer ses propres anticorps contre la nicotine et de développer de cette façon une immunité durable", explique le spécialiste américain.
Comprendre : les anticorps empêchent la nicotine d'atteindre les récepteurs dans le cerveau et de développer... le plaisir et l'addiction liée à la cigarette !


Si ce vaccin était efficace, il pourrait être administré aux fumeurs qui ont arrêté de fumer. Ainsi, consommer de nouveau une cigarette ne leur procurerait plus aucun plaisir. Sous couvert de longues études garantissant un bon bénéfice/risque, souligne Le Quotidien des médecins, il pourrait même, un jour, être administré aux ados qui n'ont jamais fumé.

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Le four banal de « ammi djilali » de zelboun

LE FOUR BANAL DE « AMMI  DJILALI »
DE ZELBOUN

Extrait du livre «Composition française» du Pr.  GHELLAI RAMDANE


Dans mon village Zelboun, en allant au four banal « Ammi Djilali », une maison y est sise juste à côté, bâtie en pierres et en terre glaise. Son édification remonte à une époque très ancienne. Certes, elle a subi de nombreuses modifications par suite des propriétaires qui s’y sont succédé. Son issue donne sur un cul de sac rocailleux menant à plusieurs encablures du village. Elle fait partie, d’un bloc de maisons toutes anciennes, où du haut surplombe une jolie mosquée au haut minaret majestueux de couleur ocre. De nos jours, elle demeure inhabitée et abandonnée.


Chaque fois que je me rends au four, emportant sur ma tête un plateau contenant de larges galettes de pain de blé à faire cuire, je côtoie cet ancien édifice occupant une grande aire. Son toit est recouvert de poutres en bois et de roseaux enchevêtrés sur lesquels est répandue une grosse couche d’argile ternie par les mâchoires du temps. Ses murs extérieurs badigeonnés à la chaux sont lézardés, un peu bombés, prêts à s’effondrer et présentant un grand risque. Dès qu’il pleut, il se forme des flaques d’eau ainsi que des crevasses par-ci, par-là. Des graminées y poussent entre les dalles. Son seuil est recouvert de cailloux polis par les eaux. Une large porte à la peinture écaillée, demeure de nos jours mi-ouverte et coincée parmi le sol, laissant filtrer par ses interstices des rayons. Un joli heurtoir en acier rouillé à l’effigie d’une main l’enjolive.


En y passant par-là, une odeur d’ombre fraîche me chatouille les narines car, dans l’un de ses pans de murs un figuier y a poussé en répandant ses branches vers l’extérieur ombrageant par moments la rue. Qu’il est bon de s’y asseoir pour savourer un moment de repos et de calme. Chaque fois que mes pas me conduisent à ces alentours, je m’arrête immanquablement à leur passage ; alors je remonte le temps à la recherche des traces des anciens Chouyoukh du village qui y ont fièrement vécu et dont leur voix résonne encore dans mes oreilles et leurs us et coutumes défilent sous mes yeux.


Ah ! Qu’elle a été belle et charmante cette époque. Et si un jour, elle se met à nous raconter…Avec une boule de mélancolie à la gorge.

Mr Ramadane GHELLAI est professeur d’enseignement moyen depuis 35 années, Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, on cite surtout :


«PÉDAGOGIE DU RATTRAPAGE»
Surmonter les difficultés en Français Stratégies et activités. A l’usage des enseignants de la langue française (Dar-el-gharb – Oran 2007).


«COMPOSITION FRANÇAISE»
Ouvrage destiné aux élèves de tous les niveaux. (Editions IBN Khaldoun –Tlemcen 2010).



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Thứ Tư, 19 tháng 11, 2014

Quoi d'neuf bébé #5


Un matin, elle se réveille, se lève, allume la lumière et prend un jouet. Je dis rien, je la regarde, je reste couchée, stoïque. 10, 15mn plus tard, je suis toujours stoïque et elle en a marre de jouer seule. Elle m'apporte mes chaussons et me tend la main avec l'air de dire "lève toi maman!", un grand sourire aux lèvres. Y a pas à dire, sa chambre d'inspiration Montessori à changer mes matins! 

Jouets à sa portée et cabane avec boules de couleur.
Lecture sous l'arbre !





































Bref, elle a 15 mois et moi j'ai pas vu le temps passer. J'ai bien vu combien elle apprenait vite, comment elle changeait de jours en jours. Elle met sa couche à la poubelle, se déshabille seule, m'aide quand je l'habille, elle appuie sur le (ou les...) boutons de l'ascenseur, se savonne (presque) seule, etc. Elle a de plus en plus de facilité à exprimer ses émotions. Elle sait me faire comprendre quand elle est en colère. Elle sait aussi me serrer entre ses tout petits bras et me faire des dizaines de bisous. C'est un délicieux régal de l'accompagner dans cette découverte!

Je suis ce qu'on appelle une maman solo depuis maintenant 4 mois et ma plus grosse peur a été de ne plus être autant proximale que je l'avais été toute sa 1ère année.
 
Comment allais-je pouvoir concilier les nuits hachées, en cododo, rythmées par ses nombreuses tétées nocturnes et le boulot?
Comment allais-je pouvoir lui apporter tout le réconfort de ma présence en étant absente 4 jours par semaine, 11h par jour?
Comment allais-je pouvoir assumer (et assurer)seule, le quotidien tout en restant maternante?


Je me souviens de ce mois de juin et des valises que je remplissais. Je me souviens lui avoir demander d'attendre, complètement dépassée par la situation, quand elle a eu envie d'un câlin, maintenant, tout de suite. Je lui ai dis que maintenant, je ne pourrais plus faire tout, tout de suite. Puis je me souviens de son regard. Je me souviens du mien. Je me souviens de ce face à face. J'ai tout posé et je l'ai pris contre moi. J'avais tord. 

 "Il n'y a pas d'autres urgences que celle d'aimer". 

Tout peut attendre. La vaisselle, le ménage, ce coup de téléphone, ce livre. Elle ne sera pas un bébé toute sa vie, elle ne sera pas dépendante toute sa vie. Je me suis promis que rien ne changerait. Et rien n'a changé.

Alors oui, je ne vis pas dans un musée et à l'heure où j'écris le début de ce billet je n'ai toujours pas débarrassé la table... du gouter et il est 22h ! Mais je l'ai entendu rire et j'ai ris avec elle. J'ai joué plus d'une heure dans le bain et je l'ai regardé être heureuse. Je suis restée couchée près d'elle bien après qu'elle se soit endormie et je l'ai écouté respirer.


J'ai du me résoudre à ne plus partager toutes ses journées. Ce fut affreux. Ça l'est toujours, chaque matin, chaque seconde. Avant, quand je devais me lever, je mettais le réveil 30 minutes plus tôt histoire de savourer encore un peu mon lit. Aujourd'hui, mon réveil sonne toujours 30mn plus tôt mais c'est pour la savourer ELLE. Instinctivement, elle se rapproche de moi et tète. Elle se rendort alors profondément et je me lève. Puis super-mamie-nounou prend la relève. Elle se lève tous les matins à 6h, prend le volant et nous rejoint chez moi, juste pour s'allonger à coté de Lou dès que je me lève, pour qu'elle ne se retrouve pas seule dans ce grand lit. Et là, je mesure la chance qu'on a, Lou et moi, d'être autant entourée d'amour! Super-mamie-nounou a respecté chacun de mes choix et m'a toujours soutenue. Elle pratique la DME, la ML (même si son coeur s'arrête 10 fois par jour!), le cododo, la bienveillance et l'amour inconditionnel. Elle fait de son mieux et plus encore.
Il n'y a pas de mots assez beaux pour lui dire toute ma reconnaissance.
À part, peut-être, "je t'aime maman!"



Lou n'a eu aucun souci d'adaptation. Elle n'a pas pleuré, même le 1er jour. J'ai expliqué encore et encore, je lui ai dis que notre vie serait différente mais pas moins bien. Je lui raconte mes journées dans les moindres détails. Je sais qu'elle m'entend même si elle a l'air de ne pas m'écouter. Je lui dis que quand maman n'est pas là, super-mamie-nounou la protège.

Et papi-rockeur n'est pas en reste ! Tous les dimanches, c'est éveil musical. Papi-rockeur à la guitare et Lou a la flûte, à l'harmonica, au tambourin ou au chant ! Il adore lui expliquer comment marche les choses et à quoi elles servent. Et les-grosses-joues n'en perd pas une miette ! Elle est fan de son grand-père. C'est super-mamie-nounou qui est limite jalouse quand Lou se jette dans ses bras plutôt que dans les siens !