Image Slider

Thứ Sáu, 4 tháng 12, 2015

Le mystère du Triangle des Bermudes

LE MYSTÈRE DU TRIANGLE
DES BERMUDES

1. Situation géographique


Triangle des Bermudes est une zone géographique également surnommée triangle du diable, s'étendant sur 3 900 000 km2 entre les Bermudes, Porto Rico et Melbourne (Floride). Elle est connue pour les nombreuses disparitions inexpliquées de bateaux et d'avions dont elle a été le théâtre.

2. Le mystère du triangle des Bermudes


Le mystère du triangle des Bermudes remonte au milieu du XIXe siècle : depuis, plus de cinquante bateaux et vingt avions ont disparu dans le triangle des Bermudes. Le cas le plus célèbre concerne le fameux vol 19. Le 5 décembre 1945, cinq bombardiers américains quittèrent Fort Lauderdale pour une mission d'entraînement. Malgré d'excellentes conditions météorologiques, aucun ne regagna la base. L'hydravion parti à leur recherche disparut tout aussi mystérieusement. On raconte aussi que des bateaux furent retrouvés abandonnés, des aliments encore chauds sur la table, tandis que des avions s'évanouirent sans même émettre d'appel de détresse. Le caractère mystérieux du triangle est renforcé par l'absence d'épave.

3. Quelques explications du mystère


Une multitude de raisons sont avancées pour expliquer ce phénomène, des rayons mortels émanant de l'Atlantide aux enlèvements perpétrés par des OVNI. Des analyses plus rationnelles mettent l'absence d'épave sur le compte des forts courants et de la profondeur élevée des fonds marins, et indiquent que plusieurs des disparitions qu'on lui attribue se sont produites jusqu'à quelque 600 km de cette zone. De plus, des avions et bateaux militaires et civils traversent quotidiennement cette région sans aucun problème.

4. la science a enfin permis d’éclaircir ce mystère


L’analyse des fonds marins de la région a permis de mettre en évidence la présence de méthane en quantité importante dans les sédiments océaniques. La pression de l’eau dans les fonds marins permettait de rendre le méthane stable. Mais lors des mouvements de plaque, ce gaz s’échappait du sous-sol, remontait en surface où il devenait de plus en plus volatile et venait se répandre dans l’océan. Les bateaux flottant sur l’eau grâce à la célèbre loi d’Archimède se retrouvait non plus sur l’eau mais sur un mélange eau-méthane sur lequel il ne flottait plus et sombrait sans raison apparente. Le méthane continuait sa course et arrivant à la surface de l’eau se dispersait dans l’air.


Les avions qui se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment faisaient la charmante rencontre du méthane en plein ciel, celui-ci entrait alors en contact avec le feu des réacteurs, et la réaction du méthane devant une flamme étant l’explosion, l’avion ne faisait pas long feu…
Encore une fois, ce que l’on considérait comme « paranormal » a finalement été expliqué par la science. Peut-on pour autant faire quelque chose pour éviter ces accidents ?


Un doute subsiste quant aux pertes de communications, brouillage de fréquence radio qui survient dans ce secteur, le méthane peut-il être responsable de cela?

UN COMMENTAIRE ME FERA PLAISIR


Thứ Hai, 30 tháng 11, 2015

Les Iles D’Algérie


LES ILES D’ALGÉRIE

 Je vais énumérer les îles algériennes en parcourant le littoral d'est en ouest, c'est-à-dire depuis la frontière de la Tunisie (dont la dernière île est celle de Tabarka jusqu'à la frontière du Maroc dont les premières îles sont les trois Zaffarines.


1. Île de La Calle : wilaya d'El Tarf)


Cette île étroite et basse mesure 350 m de longueur sur 60 m de largeur, elle est entourée de rochers qui la rendent inabordable si ce n'est en son port. Vers 1100 avant J.-C., les Phéniciens y ont créé une escale, mais nous ne savons pas comment ils la nommaient. Elle reçut un jour le nom berbère de Tuniza (Tunis), qui correspond à " ensa " (lieu où l'on fait halte pour la nuit). Les Romains ont bâti une ville sur le continent et ils ont donné à l'île, on ne sait pourquoi, le nom d'Île Maudite ; ils l'ont reliée à la ville par une jetée formant un port. Les Arabes l'ont appelée Marsa el Kharas, le Port aux Breloques, (les breloques étant le corail). Au XVIème siècle, l'île était fréquentée par les corailleurs français et italiens et ces derniers lui ont donné le nom européen de La Calle qui a ici le sens de cale au sens maritime du mot, de couloir, de calanque, d'abri entre deux pointes de terre ou de rochers. Les Français ont occupé l'île en 1836 et ont maintenu ce nom en le prononçant à la française. Les Algériens ont traduit par El-Kala. Après l'occupation française, l'île a été reliée au continent par une chaussée digue de 150 m. Plusieurs îlots sans nom sont situés à proximité du rivage, deux vers l'est, entre la frontière tunisienne et La Calle, six vers l'ouest, entre La Calle et le Cap Rosa.

2. Îlot du Lion : (Wilaya d’ Annaba - ex Bône)


A 5 km au nord de Bône, au pied du Ras el-Hammam (le Cap des Pigeons), un gros rocher de 17 m de hauteur a une forme extraordinaire et, vu sous un certain angle, représente une silhouette de lion.

3. Îlot du Fort Génois : (Wilaya Annaba - ex Bône)


Sur un cap proche du précédent, à 8 km au nord de Bône, les Génois avaient construit au XVème siècle un fort, en vue de protéger leurs navires qui venaient s'abriter à ses pieds ; c'est ainsi que ce cap a pris le nom de Cap du Fort Génois. Il est entouré, à faible distance, d'un grand nombre de gros rochers qui méritent à peine le nom d'îlots.

4. La Voile Noire : (Seraïdi - ex Bugeaud - wilaya d'Annaba)

A l'extrémité d'une pointe aiguë, au nord de la plage de Seraïdi (ex- plage Bugeaud), se détache un rocher sans nom qui, vu sous un certain angle, a un aspect conique. Deux kilomètres à l'ouest, la " Voile Noire " est un autre rocher conique de 143 m de hauteur, qui se détache aussi à l'extrémité d'une pointe très aiguë avançant de 800 m en mer, comme un môle. De loin, on peut croire qu'il s'agit d'un bateau à voile. Son nom arabe est Qeloua es soudan, la Voile Noire, et on peut se demander pourquoi certaines cartes mentionnent " La Vache Noire ". Deux kilomètres plus loin, on croit voir une île, le Pain de Sucre, qui est en réalité un simple promontoire. Encore plus à l'ouest, un îlot sans nom se trouve au nord du Cap Axine.

5. Île Takouch : (Cap de Fer - wilaya de Skikda, ex-Philippeville)

Au nord-est du Cap Takouch et à proximité du rivage, se trouve l'île Takouch, parfois nommée Djezira (île). C'est un rocher peu élevé, de couleur jaune ou rousse. Le nom ancien, Tacatua, est berbère.

6. Île Sainte-Piastre : (Cap de Fer - wilaya de Skikda)


A 5 km à l'ouest du Cap Takouch et à 2 km du rivage, l'île Sainte Piastre a une centaine de mètres de diamètre et 33 m de hauteur. Sainte-Piastre est inconnue. S'agirait-il d'une piastre ? Le nom actuel de l'île est aussi inconnu...

7. Îlot Tekedid : (Cap de Fer - wilaya de Skikda)

Le Ras Tekedid n'est autre que la pointe extrême-ouest du Cap de Fer et un phare y a été construite. Cette pointe est si bien détachée de la côte qu'on la prend souvent pour une île, ce qu'elle n'est pas. Tekedid, est un nom berbère. À 700 m de son extrémité, se trouve un îlot de 27 m de hauteur qui, souvent, se distingue mal du cap.

8. Îlots de Skikda : (wilaya de Skikda)

Plusieurs gros rochers, méritant à peine le nom d'îlots, bordent le rivage au lieu-dit Pont-Romain, entre Philippeville et Stora.

9. Île des Singes : (Stora - wilaya de Skikda)

Le phare de Stora est construit sur une petite île rocheuse, au nord de la ville, au pied de la redoute des Singes dont elle a pris le nom.

10. Île du Lion : (Stora - wilaya de Skikda)

Située à 2 km au nord de Stora et à 200 m du rivage, cette île est un rocher triangulaire de 100 m de côté. Elle est flanquée vers l'ouest d'un ilot rocheux sans nom. À son nord-ouest, deux autres îlots rocheux bordent le rivage.

11. Île Srigina : (Stora - wilaya de Skikda)

Relativement grande, cette île mesure environ 400 m de longueur nord-sud et 100 m de largeur est-ouest. Elle est située à 800 m du rivage et à 4 km au nord de Stora. C'est un rocher presque sans végétation sur lequel un phare a été construit. Ce curieux nom de Srigina a quelque analogie avec Sguigata, déformation de Rusicada, et qui, à une certaine époque, a désigné Stora. Les Grecs puis les Romains l'ont nommée Ydras nèsos (Hydrae insulae = Les îles d'Hydra). Ces mots étant au pluriel, il est probable qu'ils désignent l'île Srigina et les petits rochers peu élevés qui l'entourent.

12. Les deux Frères : (Stora - wilaya de Skikda)


Près du rivage, à 4 km au nord-ouest de l'île Srigina, deux gros rochers appelés "les deux frères" ou, en arabe, Djézaïr el Kalaa (les îles noires). Le plus grand, nommé Tarsakh ou Tarsa est un rocher nu, pyramidal. Le plus petit, d'un kilomètre plus à l'ouest, est de forme conique et n'a pas d'autre nom que "l'autre frère".

13. Les Sept îles : (Aïn Zouit - wilaya de Skikda)

Six kilomètres à l'ouest des "Deux Frères", un îlot rocheux de forme conique se trouve à proximité du rivage. Quelques centaines de mètres plus à l'ouest, six autres îlots analogues forment une chaîne rectiligne de 750 m de longueur, à peu près perpendiculaire au rivage. On les appelle les Sept-Iles, mais le nom arabe est Tsour Ahmed Djerbi (le boeuf ou le taureau d'Ahmed Djerbi).

14. Île Collo : (Kerkera - wilaya de Skikda)

Il faut dire île Collo et non pas île de Collo. Malgré ce nom, cette petite île se trouve à l'ouest du Cap Bibi, à une douzaine de kilomètres à l'est de la ville de Collo. Sur une colline de 60 m de hauteur, de couleur roussâtre, et dont le sommet est arrondi, elle constitue un excellent abri pour les navires. Peu de végétation, mais des milliers d’oiseaux : milans, éperviers, goélands, pétrels, pigeons... y vivent. Son nom phénicien, Chullu, signifie arrondi suite à la rondeur de son sommet. Ce nom a d'abord été celui de l'île qui a été le mouillage des plus anciens marins phéniciens ; il est ensuite devenu celui du golfe et enfin celui de la ville. Les Arabes ont écrit El Koll ou El Qoll, mais Collo a été maintenu après l'indépendance. Il semble que cette île ait porté le nom de Rabhat Teffa (le bois des pommiers).

15. Pointe noire : (Ouled M'Rabet - wilaya de Skikda)

Cette île, une pyramide rocheuse, d'une centaine de mètres de côté, prolonge un des promontoires centraux du Cap Bougaroun.

16. Rocher Tazerouts : (Sidi Abdelaziz - wilaya de Jilel)

Ce rocher isolé constitue une île près du rivage, à 1 km au sud de l'embouchure de l'Oued el-Kébir, alias Rhumel (ex-Ampsaga).

17. Île de Djidjelli: (Jilel - ex-Djidjelli)


Le nom phénicien I-Gilgil, l'île du crâne, est tiré d'une colline qui a la forme d'un crâne; les toponymes Golgotha et Galilée ont la même origine. En fait, l'île est une presqu'île plate qui se termine par un banc de rochers abritant un port. À l'ouest, se trouve le Rocher Picouleau.

18. Rochers des Pigeons : (Jilel - ex Djidjelli)

Quelques rochers à l'ouest de Djijelli forment des îlots.

19. Île el Afia : (Jilel -ex Djidjelli)

A 8 km à l'ouest de Djidjelli, non loin d'un cap que surmonte un phare, se trouvent plusieurs petits rochers ; l'un d'eux, de couleur "rouge feu", est nommé El Afia (feu).
Écueil de la Salamandre : (Jijel - ex Djidjelli).
Il ne s'agit pas d'une île mais d'un rocher à fleur d'eau, à 4 km au nord-ouest d'El Afia.

20. Iles Cavallo : (El Aouana - ex-Cavallo - wilaya de Jijel)

Sur une longueur d'une dizaine de kilomètres, le front du Cap Cavallo comprend plusieurs îlots et rochers, la plupart arides et de faible hauteur, sauf les deux plus grands qui possèdent une maigre végétation. La plus grande île, à 1 km au nord-est du cap, est le Grand Cavallo (le Grand Cheval) qui mesure 360 m de long sur 80 m de large. La seconde, à 5 km au nord-est du cap, à l'est et légèrement plus au nord, est le Petit Cavallo (le Petit Cheval). Deux gros îlots portaient au siècle dernier le nom de Djezaïr el Khed et la plus grande Zirt el Khed. Les mots djezaïr (arabe) et zirt (berbère) signifient îles (Kheïl signifie peut- être giroflée...).

21. Île de Mansouria : (Ziamma-Mansouriah - wilaya de Jilel)


Cette île du golfe de Bougie est très proche du rivage et mesure environ 800 m de long sur 200 m de large, son altitude ne dépasse pas 20 m, mais elle constitue un très bon mouillage. Elle est reliée au rivage et au hameau de même nom par une chaîne de rochers le plus souvent à fleur d'eau. Elle a très certainement été habitée depuis la plus grande antiquité mais on ignore le nom qu'elle portait. Vers 1090, El Mansour (Le Victorieux), roi de Bougie, fit construire dans l'île un château qu'il nomma Mansouria (celui de Mansour) ; au fil des siècles le château a disparu mais a laissé son nom à l'île.

22. Îlot du cap Carbon : (Bejaia - ex Bougie)

A 9 km au nord-ouest du cap Carbon, au sud du Ras Selsoul, se trouve un petit îlot rocheux sans nom.

23. Île des Pisans : (wilaya de Bejaïa)

Cette île qu'il faut nommer île des Pisans et non pas île Pisan, est située à 12 km à l'ouest du cap Carbon. Elle mesure 400 m de longueur et culmine à 31 m d'altitude, possède de la végétation et offre un excellent abri aux navires. Elle est parfois désignée sous le nom arabe d'île Djeribia. Le nom d'île des Pisans marque le souvenir des relations commerciales régulières entre Bougie et Pise en Italie ; le roi de Bougie l'avait concédée aux marins pisans pour entreposer les marchandises qu'ils allaient vendre et celles qu'ils venaient d'acheter à Bougie, notamment de la cire pour fabriquer des bougies. L'île est environnée de plusieurs îlots rocheux.

24. Îlots du Cap Sigli : (Djeblaa - wilaya de Bejaia)

A mi-chemin entre l'île des Pisans et le cap Sigli, et à 800 m du rivage, existe un rocher à fleur d'eau et sans nom. A l'est du cap Sigli, se trouvent une dizaine de rochers et un îlot sans nom, de couleur rousse, à peine séparé du rivage et tout à fait aride. Le cap lui-même est entouré d'une multitude de petits rochers de formes très irrégulières.

25. Rochers du cap Tlédès : (Taksebt - wilaya de Tizi-Ouzou)

Une quinzaine de rochers forment autant d'îlots à l'est du cap Tlédès; ils sont curieusement alignés du sud-ouest au nord-est.

26. Îlots de Tigzirt : (Tigzirt - wilaya de Tizi-Ouzou)


Au nord de la ville de Tigzirt, autrefois Taksirt et plus récemment Tighzirt-sur-Mer, un promontoire s'avance en mer et s'étale sur un petit îlot boisé et habitable. Un autre îlot voisin, une roche aiguë, à pentes escarpées est situé à faible distance du rivage et rattaché à la terre par une chaussée maçonnée destinée à devenir quai de débarquement tant à l'ouest qu'à l'est. Mais les tempêtes l'ont démoli.

27. Rochers de Zemmouri el Bahri : (Zemmouri - ex Courbet – w. Boumerdès)

Deux proches et gros rochers sans nom sont situés à faible distance du rivage, un autre existe à 5 km au sud-ouest, près du Cap Blanc et trois autres encore à 7 km au sud-ouest, au lieu-dit Le Figuier.

28. Île Aguelli : (Reghaïa - wilaya de Boumerdès)

Cette île rocheuse est située à 1 km au nord-ouest de Reghaïa-plage. Elle mesure environ 200 m de longueur et 100 m de largeur.

29. Djezaïr El Kodra : (Aïn Chrob,  Aïn-Taya - wilaya de Boumerdès)

A 2 km à l'ouest de l'embouchure de l'Oued Reghaïa, cet ancien îlot est aujourd'hui relié à la terre par des plages de sable.

30. Le Rocher : (Aïn-Taya - wilaya de Boumerdès)

C'est le nom d'un rocher de 23 m de haut situé à 3 km au nord d'AinTaya.

31. Îles Sandja : (Marsa - ex Jean-Bart - wilaya de Boumerdès)

A 400 m au nord de Jean-Bart, deux îlots rocheux d'une centaine de mètres de diamètre et de 10 m de hauteur portent le nom d'îles Sandja. Ce nom vient peut-être de l'ethnonyme Sanhadja, important groupement de tribus berbères. Zénètes, Zenati, Sénégal ont la même origine.

32. Banc de Matifou : (Bordj el-Bahri - ex Cap-Matifou - wilaya de Boumerdès)

Il ne s'agit pas d'une île mais d'un banc, à 10 km au nord de Bordj el-Bahri, prolongement naturel des Aguelli, Rocher et Sandja.

33. El-Djezaïr : (El-Djezaïr - Alger)


Le nom phénicien était Ikosim qu'on traduit en général par " îles des épines " ; certains auteurs récents proposent les " îles des hiboux ". Les Romains ont prononcé et écrit Icosium.
La ville, tombée en ruines, a été reconstruite au Xème siècle, sous le nom de Djezaïr Beni Mezrana. Les îles des Beni Mezrana, où une tribu berbère s'était réfugiée lors des invasions arabes, prirent plus tard le nom d'ElDjezaïr (les îles). Il y en avait quatre principales, à part une quinzaine d'îlots ou rochers qui ont été recouverts en 1529 par une jetée que Kheireddine Barberousse avait fait construire en forme de " T " dont le pied touchait terre et dont la barre correspondait aux quatre grandes îles. Un phare était construit au milieu de cette barre sur la plus grande des îles, l'îlot Stofila nommé le Perion (Rocher). Une île a subsisté au sud du port, l'île d'El Djefna; elle sera englobée dans le grand port qui sera construit à l'époque française et sera reliée à la terre en 1912.
En 1540, les Espagnols prononçaient Argel et, en 1830 les Français l'appelaient Algère. En 1858, Alger aurait pu devenir Napoléonville mais le projet est resté sans suite.
À l'époque coloniale, on disait souvent Alger la Blanche, ce qui n'était pas très original car Tunis la Blanche portait ce surnom depuis au moins la fin du Ter siècle et " Casa Branca - Casa Blanca " (Maison Blanche), portait ce nom depuis sa fondation par les Portugais en 1515 sans parler de l'aéroport de Dar el Beida (maison blanche).
Depuis l'indépendance, El-Djezaïr a été rétabli mais Alger reste la traduction officielle de la langue française, tout comme Londres pour London.

34. Îlots d'EI-Kettani : (Alger - El-Kettani)

A 400 m au nord-ouest des îlots, à la limite de la vieille ville et avant le quartier récent de Bab-el-Oued, une quinzaine de gros rochers sans nom bordent laPointe El-Kettani. Ces îlots ont d'ailleurs donné leur nom à la ville. On trouve d'autres rochers analogues jusqu'à Saint-Eugène.

35. Rochers de la Pointe Pescade : (Rais Hamidou - ex- Pointe Pescade -Alger)

Quatre îlots rocheux sans nom se trouvent de part et d'autre de la Pointe. Le nom vient de l'espagnol pescado (poisson). Le nom arabe était Mers ed Debban (le Port aux Mouches).

36. Îlot d'Aïn-Benian : (Aïn-Benian - ex-Guyotville - wilaya d'Alger ou de Tipaza)

Un lieu-dit nommé L'îlot. Peut-être est-il aujourd'hui rattaché à la terre ?

37. Îles de Sidi-Ferruch : (Sidi-Fredj - ex-Sidi-Ferruch- wilaya de Tipaza)

Cinq petits îlots plats accompagnent la presqu'île de Sidi-Ferruch. Le premier, au nord-est, est si près du rivage qu'on peut (dit-on) y sauter sans se mouiller les pieds. Quatre autres îlots sont situés au sud-ouest, deux tout près du rivage et deux plus loin. Dans des temps très anciens, le promontoire sablonneux de 2 km de long et de 500 m de large, n'existait pas et le socle rocheux qui en est aujourd'hui l'extrémité était une île. À l'époque romaine son nom était Obori, ensuite les Arabes ont choisi Sidi-Fredj, et les Français prononçaient Sidi-Ferruch. Les troupes françaises ont débarqué sur ce promontoire le 14 juin 1830.

38. Îles de Tipaza : (Tipaza - ex-Tipasa)


Deux îlots sont situés à faible distance au large du Koudiat Zarour (promontoire de Sainte Salsa) à l'est du port, et deux autres au large du Ras elAïch (promontoire du Forum) à l'ouest du port. Aucun n'a de nom.

39. Île Beringel : (Chenoua-Plage - wilaya de Tipaza)

A 250 m de l'extrémité nord du Djebel Chenoua, l'île Beringel, autrefois Berinshel, est un rocher de 20 m de hauteur dont l'accès est difficile. Son sommet est couvert de végétation.

40. Les Trois Îlots : (Chenoua-Plage ou Cherchell - wilaya de Tipaza)

Les Trois îlots se trouvent à faible distance de la côte, au lieu-dit Rocher Blanc, à l'ouest du Djebel Chenoua, quelques kilomètres à l'est de Cherchel.

41. Île Joinville : (Cherchell - ex-Cherchel - wilaya de Tipaza)

L'île Joinville, d'environ 200 m sur 100 et à 150 m du rivage, est devenue une presqu'île depuis la construction de la digue qui a créé le port de Cherchel. Un phare habitable y a été construit. À l'époque phénicienne, l'île portait le nom de I-01 (l'île divine ou l'île du dieu 01). Le cap Zizerin, à l'est de Cherchel, est entouré d'un grand nombre de petits rochers dont certains peuvent être qualifiés d'îlots.

42. Îlot Tokikt Inndich : (Gouraya - wilaya de Tipaza)

A l'ouest de Gouraya, à 4 km au large du cap Larès, une petite île de 2 m de hauteur et de couleur noire porte deux noms : îlot Tokikt Inndich, nom inhabituel d'origine et de sens inconnu ; Dzirt el-Acheuk (l'île des Amants) dont la légende rapporte que deux amants vinrent s'y cacher et y finir leur existence. On voit mal cependant comment on pouvait se cacher et vivre sur ce minuscule îlot.
Il convient d'éviter une confusion avec le Kef el-Araïs (le rocher des Nouveaux Mariés) situé à proximité, sur le continent, mais que de loin, on prend souvent pour une île, et que certains géographes anciens ont nommé ile Okour. On dit qu'il y aurait eu quatre îlots aux environs de Gouraya. Peut-être s'agit-il des quatre noms qui précèdent...

43. Îlot Si Djilali : (Beni Haoua - wilaya du Chlef)

Cet îlot est actuellement relié à la plage de Beni Haoua par une passerelle en ciment armé et constitue un port d'embarquement de minerais. Son nom ancien est inconnu.

44. Îlots de Ténès : (Ténès - wilaya du Chlef)


Un massif d'îlots vers le nord-est, à 600 m du rivage, sert d'appui depuis un siècle à la plus grande des jetées qui abrite le port de Ténès. Un peu plus loin vers l'ouest, se trouve un petit îlot très près du rivage.

45. Île Colombi : (El Marsa - wilaya du Chlef)

Cette île est un rocher de 33 m de hauteur et d'une cinquantaine de mètres de diamètre, à 800 m du rivage ; des milliers de pigeons y vivent. Elle a été nommée Sour el Hamam (le Rocher des Pigeons), puis île Colombi (colombe) ou Île Palomas (palombe). Elle est désormais l'île Nadji. Peut-être est- ce, cette île que les Grecs avaient nommé Samathos...

46. Îlots du Cap Carbon (d'Arzew) : (Arzew - wilaya d'Oran)

D'Arzew au Cap Carbon, le rivage est parsemé d'un grand nombre de rochers. Deux ont une certaine importance :
L'îlot d'Arzew, au point le plus oriental de la côte, est surmonté d'un phare. Il semble s'identifier à l'île Tugisme, île fantôme qui se trouve, dit-on, entre Mostaganem et la baie d'Arzew et qui serait un rocher nu et plat, très voisin de la plage. Un autre îlot sans nom est situé au nord du précédent.

47. Seba Faraoun : (Kristel - wilaya d'Oran)

Le nom est arabe et signifie " Le Pouce du Pharaon ". Il s'agit d'un îlot pyramidal de 54 m d'altitude qu'on a voulu comparer au pouce levé d'un pharaon ; il est aussi nommé " L'Aiguille " et, de loin, ressemble à un bateau à voile. Il n'est pas habitable mais constitue un abri contre les vents d'ouest.

48. Îlots du Cap Falcon : ( Aïn Turk - ex-Aïn-el-Turck - wilaya d'Oran)

Deux îlots sont situés près du rivage, au large du hameau Falcon, près du cap du même nom.

49. Île Plan : (Les Andalouses - wilaya d'Oran)

L'île Plane est située à 7 km au large des Andalouses. Contrairement à ce que son nom laisserait supposer, son relief est très tourmenté. Son diamètre est de 200 à 300 m et sa hauteur de 18 m. Elle possède quelque végétation et un très grand nombre d'éperviers y vivent. Un phare y a été construit. Les Grecs l'ont nommée Planès nèsos (l'île de l'erreur), que les Romains ont traduite par Erroris insula. Elle est entourée d'un grand nombre de petits rochers.

50. Île de Mersa Madakh : (El Amria - ex-Lourmel, Aïn-Témouchent)


C'était autrefois une île. C'est aujourd'hui une presqu'île à l'embouchure de l'Oued Madakh, ex-Oued Atchane, dans une crique difficilement accessible par terre, à 5 km au sud-ouest du Cap Sigale, alias Cap Blanc. Cette crique est divisée en deux par la presqu'île : baie de Mersa Madakh proprement dite, et baie de Mersa Ali ben Nour. La flore et la faune sont celles du continent. Des Phéniciens ont vécu à cet emplacement du Vème au VIème siècle avant Jésus-Christ. Les Romains y ont créé la ville de Gilva qui a, elle aussi, été abandonnée par la suite. La presqu'île est flanquée de quatre îlots disposés en carré et proches du rivage. Un autre îlot plus grand est situé à 2 km au nord, près du rivage.

51. Îles Habibas : (Sidi Bakhti - wilaya d'Oran)

Ces îles se trouvent à une dizaine de kilomètres au nord-ouest du Cap Sigale ; leur sol est salé et interdit toute végétation. Elles sont entourées d'un grand nombre de petits rochers. La plus grande est l'île Touria (du phénicien t'sor : rocher) que les Grecs ont compris île Tauria (du grec tauros : taureau). Elle mesure 1200 m de longueur sur 160 à 600 m de largeur et 103 m de hauteur. Son rivage est escarpé mais elle possède un bon mouillage pour les petits bateaux. Un phare y a été construit. On y a trouvé de nombreux vestiges phéniciens. La seconde île, beaucoup plus petite, se trouve au nord-est de la première.

52. Îlot du Cap Figalo : (Bou Zedjar - wilaya d'Aïn-Témouchent)

Un îlot sans nom est situé près du rivage à 1,5 km au sud du Cap Figalo.

53. Le Pain de Sucre : (Béni-Saf - wilaya d'Aïn-Témouchent)

Un îlot sans nom est situé près du rivage à 1,2 km au sud de Béni-Saf. Le Pain de Sucre est un gros rocher situé également près du rivage à 2,5 km à l'ouest de la même ville.

54. Île Rachgoun : (Rachgoun - wilaya d'Aïn-Témouchent)


Cette île est située à 2 km du rivage dans l'axe de l'embouchure de l'oued Tafna. Un phare y a été construit. Elle a porté le nom de Insula Acra, insula étant latin et ocra grec. Elle a ensuite été nommée Archgoul et Harchgoun, dont nous avons fait Rachgoun. Elle mesure 800 de long, 200 m de large et 60 m de haut. Un excellent débarcadère existe au sud-ouest et les Phéniciens l'ont longtemps utilisé. Ultérieurement, un port a été construit sur le continent, le Portus Sigensis, et il desservait notamment la ville de Siga, capitale des rois maurétaniens.
Deux petites îles Siga sont situées près du continent à 1 km à l'ouest de l'embouchure de la Tafna. Deux îlots sans nom se trouvent dans une crique à 4 km plus à l'ouest.

55. Île Mokreum : (Honaïne - wilaya de Tlemcen)

Cette île de 400 m de longueur se trouve au nord du port minier d'Honaïne. Un îlot est situé à l'est, un autre au sud et trois autres encore plus au sud ; tous sont petits et près du rivage.

56. Ad Fratres : (Ghazaouet - ex- Nemours - wilaya de Tlemcen)

Les " Deux Frères " sont deux rochers qui émergent à 300 m de la plage de Nemours.
Îlots du Cap Milonia : (Marsa ben M'hidi - wilaya de Tlemcen).Trois petits îlots se trouvent à l'est de ce cap et un autre à l'ouest.

En guise de conclusion 


Les trois quarts des îles énumérées sont d'énormes rochers qui surgissent hors de l'eau sans un brin d'herbe, ou bien des groupes de rochers tout aussi arides et dont le seul intérêt est de servir parfois d'assise à des jetées. Seul le dernier quart rassemble des îles avec de la terre végétale. Parmi ce dernier quart, la moitié sont des " quasi-presqu'îles " assimilables au continent, un quart inhabitable, sauf pour les oiseaux. Il reste par conséquent le quart du quart pour aller jouer les Robinsons pendant un week- end pas plus, à la condition qu'il fasse beau et avec un sac à dos bien garni. Toutes ces îles algériennes sont petites. Aucune ne dépasse 1 200 m dans sa plus grande dimension, ni 150 m de hauteur. C'est dire qu'elles comptent peu et sont mal connues. 



UN COMMENTAIRE ME FERA PLAISIR

Custom Post Signature

Custom Post  Signature