I am une maman ! partage avec toi un de ses coups de cœur produit/méthode/moment/autres... et t’explique pourquoi elle kiffe !
Aujourd'hui on parle de l'allaitement (ceci est un billet drôle et non un article pour La Leche League)
Attention, il ne s'agit pas d'une critique envers les biberonneuses! Ni d'une manière détournée de dire qu'elles sont de moins bonnes mères. Je ne vais pas non plus t'expliquer pourquoi c'est mieux d'allaiter, je ne suis pas médecin/pédiatre/donneuse de leçon. Je vais te raconter pourquoi moi j'aime ça, pourquoi c'est mon coup de cœur et pourquoi je passe de bons moments, les seins à l'air !
Attention, il ne s'agit pas d'une critique envers les biberonneuses! Ni d'une manière détournée de dire qu'elles sont de moins bonnes mères. Je ne vais pas non plus t'expliquer pourquoi c'est mieux d'allaiter, je ne suis pas médecin/pédiatre/donneuse de leçon. Je vais te raconter pourquoi moi j'aime ça, pourquoi c'est mon coup de cœur et pourquoi je passe de bons moments, les seins à l'air !
Avant que Louloute ne vienne au monde, je ne savais pas vraiment si j'allais ou si je voulais allaiter. Ce que je ne voulais pas, c'était de me mettre la pression, de m'angoisser pour rien. Je voulais juste accoucher (genre l’obsession tu vois?). Aux copines, je disais "je sais pas, je crois pas, j'aimerais bien retrouver mon corps, ma vie..." Traduire par "je sais pas, je crois pas, j'aimerais bien me (re)mettre la gueule à l'envers à coup de Téquila et retrouver ma vieille copine, la nicotine".
Dans mon entourage français (je vis en Espagne. Suis un peu!), personne n'avait allaité et ceux qui avait tenté l'expérience, n'en pensait pas que du bien et/ou n'avait pas réussi. J'ai entendu toute sortes de choses, pas très positives. Pas du tout positive même. Viens, je te fais une liste !
Des vraies :
-au début, ça fait mal/très mal/horriblement mal/elle veut me l'arracher ou quoi? (rayer la mention inutile)
-vers 3 semaines, 1 mois et demi, 3 mois, etc...c'est dur et ça s'appelle des pics de croissance
-ça donne soif
-tu seras pas toujours soutenue, tu seras parfois démoralisée, et même souvent pas appuyé du tout. On te conseillera sans savoir, on t'affolera sans raison.
Et des moins vraies (voire des fausses) :
-tu risques de ne pas avoir assez de lait
-ou pire, du lait de mauvaise qualité
-il y a un rapport avec la sexualité trop présent et dérangeant
-si tu manges des poivrons, ton lait il aura le goût de poivron
-c'est aussi contraignant que de donner le biberon
Tu l'auras compris, j'étais pas franchement jouasse et surtout pleine de doutes. L'Espagne, elle, est plutôt pro-allaitement. Je n'ai pas suivi les cours de préparation à l'accouchement mais la sage-femme que je voyais de temps en temps me parlait de l'allaitement comme d'une "obligation", quelque chose de normal, de logique. Elle ne voyait pas trop pourquoi je préfèrerais m’embêter à biberonner alors que j'ai là, sous mon tee-shirt, deux garde-manger, prêts à l'emplo. Et franchement, c'est vrai que c'est pratique. Les contraintes des heures, des biberons à prévoir, à laver, du lait à acheter, je ne connais pas. La nuit, elle ne pleure jamais. Elle mange et se rendort illico. Moi aussi! Le papa, lui ne se réveille même pas. Cette manière qu'elle a eu de m'expliquer l'allaitement, simplement, m'a beaucoup aidé et a fini de me convaincre d'essayer.
Louloute à commencer à téter, elle n'avait pas 1 heure. J'ai tout de suite aimé, tout de suite compris que pour que ça marche, fallait être en symbiose, elle et moi. Il fallait que je lui fasse confiance, que je réalise que, pour elle non plus, ce n'était pas évident. Son premier regard m'a bouleversé, transporté et c'est à ce moment là que je suis devenue maman. Je suis restée 48h à la maternité. En sortant, j’étais une allaitante comblée. Ces 48h ont été décisives mais pas toujours faciles (ni agréables). Certaines sages-femmes m'ont bien conseillé. D'autres ont été supra-connes. J'ai eu mal, c'est vrai. Mais ça n'a pas duré.
Presque 7 semaines plus tard, c'est toujours le pied ! Enfin le sein. (!) Son petit surnom, c'est Walking Dead (la série de zombies, tu vois). Les grognements qu'elle fait dès qu'elle a faim, grognements qui s'intensifient au fur et à mesure qu'elle se rapproche de mon téton me font toujours autant rire. Le petit soupir qu'elle pousse dès qu'elle l'a en bouche me fait sourire. Son regard emplit d'amour, de reconnaissance et d'innocence m'émeut, me trouble même. Il me fait réaliser que je suis une maman, SA maman. Bon, des fois elle a le même regard que le mien, quand j'suis bourrée. C'est clair, c'est moins émouvant, mais qu'est-ce qu'on se marre ! Les pics de croissance, c'est vrai, ce n'est pas évident. Mais ça ne dure pas. A la maison, c'est nichons en open bar pendant 1 à 2 journées. Je passe mes journées les seins au vent, en libre service.
Chaque tétée devient un beau souvenir, elles contribuent à renforcer ce lien magique, unique et fort qui nous unit, juste elle et moi de la plus belle des manières qui soit. C'est plus qu'un coup de cœur, c'est une évidence. Pour rien au monde, même pas pour une clope, moi l'ex-fumeuse invétérée, je n'ai envie d'arrêter !
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