Thứ Hai, 18 tháng 11, 2013

Quand de simples croyances populaires ...

Il y a des phrases récurrentes. Répétées inlassablement, à chacun de nos gestes, à chacune de nos intuitions. Des avertissements, des recommandations, des conseils. Toujours accompagnés d'un regard réprobateur et d'un sourire qui condamne. Elles sont nées d'une société dirigée par la consommation de masse, de doctrines anciennes et non vérifiées, de certains personnels de santé mal formés et peu informés, d'enquêtes très sérieuses sponsorisées par des marques de couches ou de lait en poudre. Elles survivent grâce à la croyance populaire. Elles sont devenues les diktats d'une éducation où l'instinct maternel, la nature de l'enfant et ses besoins fondamentaux sont laissés pour compte et annihiler.

PARTIE 2 :


- « Le bébé doit faire ses nuits à 100 jours, seul »

Rien que le début m’exaspère. « Le bébé DOIT faire ses nuits ». Le bébé ne DOIT rien du tout. Il n’a aucun devoir, il n’a que des droits. Le droit que l’on respecte son rythme, son sommeil et ses besoins. Le droit, aussi et surtout que l’on fasse CONFIANCE à son rythme, son sommeil et ses besoins. Le bébé n’a pas de montre. C’est l’heure de manger quand la faim lui tord l’estomac. C’est l’heure de dormir, quand ses yeux lui piquent. Tous ces manuels de puériculture qui décrivent un bébé idéal, parfait, et « facile » ne sont que source de culpabilité pour la maman qui n’arrivera, peut-être pas, à faire dormir son bébé (seul ou non) dès ses trois mois une nuit entière. La question est récurrente « Bébé fait-il ses nuits ? ». Et si ce n’est pas le cas, on lui conseille tel livre ou telle méthode. On lui reproche sa manière de faire, jusqu’à sa façon d’être mère. Le bébé est un être unique, il ne ressemble à aucun autre. Ce qui calmera l’un, énervera l’autre. Ce qui plaira à l’un, indiffèrera un autre. 
La recrudescence de livres tel que « Bébé, dis-moi qui tu es » de Philippe Grandsenne ou « Le sommeil des nourrissons » de Brigitte Langevin FORCE les parents à croire au « bébé théorique » : «  Après, trois mois, nous le savons, tout va bien. Bébé dort la nuit, il a terminé ses réglages. (…) coucher spontané vers 20h, une nuit qui dure dix ou douze heures jusqu’à un réveil tranquille au matin. (…) faites le calcul, date de naissance + 100 jours = date que ne dépassera pas votre bébé pour se régler = date ultime au-delà de laquelle votre vie aura repris nécessairement son rythme classique. Ce n’est pas un espoir, c’est une certitude. » Bien sûr que non, ce n’est pas une certitude ! Et comme souvent, si notre petit Homme ne fait pas ses nuits « dans les temps », on se dit qu’il n’est pas normal, qu’il a un problème, qu’il faut l’aider. Le forcer plutôt. Alors, après vouloir lui apprendre à grandir plus vite, après vouloir lui apprendre à oublier son besoin vital de contact et de proximité,  on veut lui apprendre à dormir. Ce n’est pas de l’apprentissage, c’est du dressage de fauve, plus fait pour préserver NOTRE tranquillité que pour lui éduquer quoi que soit. 

Comme nos enfants ne sont pas formatés tel que nous assurent certains pseudos-pédiatres, on va chercher à les standardiser en mettant en place des rituels que certains qualifient de « magiques ».  Les méthodes Ferber (5-10-15), Langevin (15 secondes), etc. préconisent le Laisser-pleurer, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. (Partie 1 !) Il n’y a rien de magique dans le fait de s’endormir d’épuisement ou de résignation ! Il n’y a rien de sain, rien d’agréable dans ces méthodes, ni pour le bébé, ni pour les parents. On console « brièvement », de loin, sur le pas de la porte. Parfois en se penchant un peu et en accordant une petite caresse. Bébé continu de pleurer, jusqu’à ce que…
En réalité, on perd sa confiance car, lassé d’attendre une réaction, il abandonne et s’endort, fatigué d’avoir tant pleuré. Brigitte Langevin, qui prône ce genre de méthode, écrit  « un processus qui peut être éprouvant, autant pour la maman, le papa et le bébé, car il se réalise rarement sans pleurs.  Fait important : votre bébé vit le moment présent, il ne se rappellera plus qu’il y a quelques minutes, il pleurait à s'en fendre l’âme pour faire valoir son point qu’il ne voulait pas dormir. » Que d’absurdité dans cette phrase ! Si bébé vit « le moment présent », pourquoi n’admettons pas que s’il pleure à s’en « fendre l’âme », c’est peut-être, surement même, que, ne voyant venir personne répondre à ses cris, il souffre a s’en « fendre l’âme », là, maintenant, tout de suite ? Que s’il a ce regarde effrayé, c’est peut-être parce qu’il est réellement effrayé, là, maintenant, tout de suite ? Bébé ne sait pas, puisqu’il vit « l’instant présent », que ses parents sont dans le salon, pas très loin, à compter les minutes avant de s’autoriser à intervenir. 5 minutes. 10 minutes. 15 minutes. Peu importe l’Instinct. Peu importe cette boule d’angoisse qui grossit et qui nous brule le ventre. C’est l’apprentissage du sommeil, par tous les moyens. C’est l’Éducation, messieurs dames. L'autonomie, à tout prix. Pleure, bébé! Sinon, tu n’apprendras jamais.

Le bébé DOIT dormir quand on veut mais en plus il DOIT dormir seul. « Il existe pourtant une pratique largement répandue dans l'histoire de l'humanité et toujours présente dans de nombreux pays : le sommeil partagé ou cododo. Bébé a un besoin constant de présence et de chaleur humaine. Partager le sommeil avec lui permet d'y répondre sans délai et sans fatigue pour la mère. Cette proximité physique est un facteur de sécurité accrue, mais aussi un puissant facteur d'attachement entre la mère, le père et son bébé. » (Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau, Partager le sommeil de son enfant). L’Attachement favorise l’autonomie (bis). Je ne compte plus le nombre de parents que j’ai dans mon entourage qui capitulent face à leur enfant de 4, 5, 6 ans (et plus) qui quittent leur chambre en plein milieu de la nuit pour rejoindre leurs parents. Ces mêmes parents qui ont interdit le lit, le rendant si tentant aux yeux de l’enfant. Pourquoi pense-t-on si fort qu’un bébé est mieux loin de ses parents ? Pourquoi est-ce si grave et si tabou de partager nos nuits avec notre bébé? Nous partageons bien nos jours. On est pourtant des parents, le jour comme la nuit. 
Je n’avais pas d’avis tranché sur le cododo pendant ma grossesse. Je me souviens même avoir répondu à un ami qui m’assurait qu’il n’y avait rien de mieux que je trouvais ça dangereux. On apprend vite qu’il y a des règles à respecter bien sûr. Tout comme lorsque l'on couche un nourrisson dans son propre lit (sur le dos, sans oreiller, sans couverture, etc.) Le cododo est, il est vrai surtout conseillé pour les femmes qui allaitent : « Il est recommandé que votre bébé soit dans la même pièce que vous, au moins pendant les six premiers mois, car ceci facilite l'allaitement et le protège contre la mort subite du nourrisson. » (UNICEF) Lou-les-grosses-joues dort avec nous. Parce que, même si sa chambre était prête, il nous a été impossible de la faire dormir loin de nous, dans une autre pièce. Parce que c’est plus simple, plus rassurant, plus pratique, plus doux. Et ça sera probablement le cas tant qu’elle aura besoin de manger la nuit. Peut-être même tant qu’elle aura besoin de notre présence, tout court. Ce choix n’a nullement était pris au détriment de notre couple, au contraire ! De Couple, nous sommes passés à Famille. Et le lit conjugal est devenu le lit familial. « Donc vous ne faites plus l’amour ? » Le lit est-il le seul endroit où vous avez envie de faire l’amour ? Pas nous ! Le lit est-il le seul endroit où vous fassiez l’amour ? Pas nous ! On compose, on s’adapte, on s’amuse !




- « L’allaitement, après 3 mois, 6 mois, 1 an ça ne sert plus à rien. »
Et aussi : « L’allaitement à la demande rend capricieux », « Il faut espacer chaque tétée de 2, 3, 4 heures », « Le sevrage naturel, c’est malsain », « Le papa ne trouve pas sa place » « Une sucette ou un biberon ne risque rien » etc.

Je ne vais parler que de l’allaitement, car je ne connais que ça. Dans un précédent article, je parlais de mon expérience d’allaitante (ici), en expliquant que je n’avais pas vraiment réfléchis à la question pendant ma grossesse et que tout s’était mis en place naturellement et simplement. Oui, parce que quand on y réfléchit bien, c’est quand même ultra simple. Pas besoin de faire chauffer, pas besoin de calculer, pas besoin d’acheter quoi que ce soit, pas besoin de prévoir, pas besoin de stériliser, pas besoin de faire de vaisselle, pas de besoin de se charger quand on sort, pas besoin de se lever la nuit, pas besoin d’attendre. En plus, évidemment :« le lait maternel contient tous les nutriments dont un bébé a besoin, il le protège contre les maladies, il favorise le développement sensoriel et cognitif, diminue la mortalité infantile, il accélère la guérison en cas de maladie, il réduit le risque de cancer ovarien ou mammaire chez la maman » (Organisation Mondiale de la Santé)


Pourtant, souvent l’allaitement fait peur. On a peur de perdre notre féminité, notre liberté. Peur de devenir un garde-manger sur pattes. On a peur d’avoir mal. On a peur de ne pas avoir assez de lait, ou du lait de mauvaise qualité. On a peur de ne pas pouvoir nourrir son enfant à sa faim. On a peur de prendre trop de place dans le trio père/mère/enfant.

C’est clair que niveau encouragement et soutien, c’est pas le top :

- « Tu vas pas montrer tes seins devant tout le monde, on est au resto ! »
- « Bébé a faim et tu n’as assez de lait. Donne-lui un biberon »
- « Bébé n’a pas faim, ne le laisse pas s’endormir au sein. Donne-lui une sucette »
- « Bébé à des boutons ? C’est à cause de ton lait»
- « Bébé réclame encore ? C’est à cause de ton lait»
- « Bébé pleure ? C’est à cause de ton lait. »
- « Bébé tousse ? C’est à cause de ton lait. »
- « La déforestation au Brésil ? C’est à cause de ton lait. »

Si t’es pas un peu motivée ou bien renseignée, t’es foutue ! J’ai écouté toutes sortes de « bons conseils », de préjugés ou de clichés. J’ai même lu que « l’allaitement était une mode. » Je crois que de toutes les phrases que j’ai pu entendre depuis la naissance de Lou-les-grosses-joues, c’est bien celle-là qui m’a fait le plus marrer ! Non seulement on essaie de nous faire croire que l’on nourrit son enfant uniquement pour être tendance, mais en plus, s’il y a une « mode », c’est bien celle du biberon. Des biberons de partout, de toutes les couleurs, de toutes les formes, de toutes les tailles, pour tous les âges, pour tous les goûts. Des biberons dans les magazines de puériculture, dans les pubs à la télé, dans les dessins animés pour enfants. Même l’ourson sur mon tapis d’éveil tient un biberon à la main! 

On m’a aussi dit que « l’allaitement était avilissant et humiliant pour la femme, obligée de choisir entre sa sexualité et son rôle de maman. Obligée de se dévêtir en public pour satisfaire son « glouton » de bébé, sans aucune forme de respect pour sa pudeur et son corps. Obligée de se comporter tel un animal. » Voilà, voilà. Moi, j’appelle ça de la masturbation intellectuelle! On se sent tellement supérieur, tellement plus intelligent (pourtant, d’après une étude parue dans Le Monde : « Fait marquant, la mise au sein est proportionnelle au niveau d'études. Les femmes de niveau d'études inférieur ou égal au baccalauréat allaitent moins que celles de niveau supérieur »). On ne va quand même pas se rabaisser à un geste si…normal. Ah oui, parce que, jusqu’à preuve du contraire, le lait d’humain est bon pour l’humain, le lait de vache est bon pour le veau, etc. Je ne me suis jamais senti aussi femme que depuis que je suis mère. Oui, je me sens féminine, même quand je n’ai dormi que 3 heures (même pas d’affilée),  quand je n’ai pas eu le temps de me doucher, même sans maquillage, même avec un peu de vomi sur mon tee-shirt. Une paire de talon, une mini-jupe et un bib’ à la main ne me ferait pas sentir plus femme. Je suis femme, à 100%, et je peux faire, avec mon corps de femme, ce qu’aucun homme ne peut faire : donner la vie et nourrir cette vie.



Les femmes qui biberonnent prêchent le choix. Et elles ont raison ! 1000 fois raison ! Une allaitante n’est pas une meilleure mère qu’une biberonneuse. Je ne donne jamais de conseils à une femme qui n’allaite pas, car je ne sais rien sur les biberons, ni quand, ni comment, ni combien. Alors pourquoi tous les « bons conseils » que j’ai reçu, toutes les remontrances, les avertissements, viennent toujours de femmes qui n’ont jamais donné le sein à leur bébé ?
Souvent, quand ma fille se met à pleurer, on me demande « Elle a mangé à quelle heure pour la dernière fois ? » Et souvent, je n’en ai aucune idée. Elle mange quand elle a faim. Je ne regarde pas ma montre. Je ne regarde pas combien de temps elle reste au sein. Je ne cherche pas à contrôler aussi son estomac. L’allaitement, c’est à la demande, c’est quand je veux où je veux, c’est surtout quand elle veut, où elle veut. Comment je sais qu’elle a assez mangé ? Elle s’arrête d’elle-même, l’air repue, souriante et détendue. Parfois tellement détendue, qu’elle s’endort ! Et c'est pas grave ! Comment je sais si elle a faim ? Je lui propose, dès qu’elle commence à s’agiter. La nuit, elle ne pleure jamais. Elle « grouine ». C’est plus marrant et moins bruyant ! Je n’ai aucune idée du nombre de tétée qu’elle prend par jour. Et ça m’est égal ! Elle est éveillée, elle fait ses besoins correctement. Je n'ai pas besoin de balance ! Elle porte du 6 mois, à 3 mois. Alors je me dis qu’elle mange suffisamment.

« C’est dommage que tu allaites, je peux pas t’aider». Si, tu peux m’aider ! Tu peux faire tout le reste.
« Et le papa, il est pas jaloux?» Il peut téter s'il veut.

« Juste un biberon, c’est pas la fin du monde ». Non, c’est vrai, c’est pas la fin du monde. Mais, ça peut être la fin de l’allaitement. C’est un fait. Alors pose doucement ce biberon sur la table et mets tes mains en évidence ! (« La façon dont le bébé fait fonctionner sa langue et ses mâchoires pour téter au sein et au biberon est totalement différente, ce qui peut poser de sérieux problèmes. »)

« C’est bon, ça fait 3 mois, tu peux arrêter, c’est suffisant. En plus maintenant, ça sert plus à rien. Te mets pas la pression » Il y a un élément qui est trop peu souvent abordé lorsqu’on parle d’allaitement, c’est la notion de plaisir. Oui, j’aime allaiter ma fille. J’aime ce corps à corps, ce partage incroyable, cette confiance aveugle. Ce moment n’est qu’à nous, c’est égoïstement merveilleux ! Dans les faits, l’OMS recommande « l’allaitement maternel exclusif pour les nourrissons pendant les six premiers mois pour une croissance, un développement et un état de santé optimaux. Après six mois, on leur donnera des aliments de complément sûrs et adaptés du point de vue nutritionnel, tout en continuant à les nourrir au sein jusqu’à deux ans, voire plus. » Alors, si on envie d’allaiter plus que 3 mois, on a le droit ! Et même que c’est conseillé.

« Peut-être que tu n’as plus assez de lait. Peut-être qu’il n’est pas assez nourrissant. » Notre lait est TOUJOURS suffisamment nourrissant pour notre enfant. S’il tète à la demande, sans contraintes de temps et de durée, on aura TOUJOURS du lait en quantité suffisante. « Les insuffisances de lactation "vraies" sont rarissimes, de 1 à 2 % des femmes. Dans la plupart des cas, soit on croit à tort manquer de lait (par exemple quand le bébé se met soudain à "réclamer" davantage parce qu'il est dans une "poussée de croissance"), soit le manque de lait est dû à des conseils inadaptés. Le LM fournit toutes les calories et les nutriments dont l’enfant a besoin pendant les premiers mois de la vie et continue de couvrir la moitié ou plus des besoins nutritionnels pendant le second semestre de vie, et jusqu’à un tiers de ces besoins pendant la deuxième année. » (OMS et UNICEF)

« L’allaitement longue durée c’est malsain, dégoutant, grotesque, étouffant.» Çà, c’est une affaire d’opinion, une affaire de gout. Je ne trouve pas plus malsain d’allaiter jusqu’à 3 ans que d’offrir des strings à une petite fille de 8-10 ans. Je ne trouve pas plus malsain d’allaiter jusqu’à 3 ans que de faire de ces petites filles des « Lolita » de Nabokov. Grotesque ? Pas plus que de donner du lait de vache, quand on sait que « 75% des humains ne digèrent pas ce lait et que la caséine, elle, n’est jamais digérée, créant alors une sensibilité aux allergènes, maladies cardio-vasculaires, inflammations, cancers, ect. ». A défaut de débattre sur les bons ou mauvais côtés de l’allaitement longue durée, peut-être faudrait-il arrêter de juger celles qui ont choisi de faire différemment. Pas mieux, différemment.



LE MOT DE LA FIN :
Certaines croyances ont la peau dure et j’ai coutume de dire qu’on « ne donne pas à boire à un âne qui  n’a pas soif ». Je suis convaincue que l’autonomie s’acquiert, petit à petit, pas à pas, sans forcer, sans obliger, sans larmes, sans souffrances. Je suis convaincue que c’est l’amour, le moteur de l’Éducation, le moteur de la relation parents/enfants. 

Mais peu importe la manière de le dire, de l’expliquer, il y aura toujours une bonne excuse, toujours une raison, toujours une théorie, car c'est la peur qui commande. Peur de mal faire, peur de l’enfant capricieux, peur de l’enfant trop dépendant, peur de l’enfant qui ne dort pas quand il faut, peur de l’enfant mal élevé qui mets ses coudes sur la table et saute sur les lits, peur  de l’enfant qui rit trop fort, peur de l’enfant tout court. 

En 3 mois, j’ai entendu toutes ces phrases. J’ai reçu tous ces conseils. On a cherché à me convaincre à coup de « je t’aurais prévenu », de « tu vas le regretter » et de« tu rigoleras moins quand elle te fera de grosses crises parce que tu l’a tellement bien habituée » que je me trompais, que je faisais fausse route. On m’a assuré qu’il fallait lui apprendre, toute suite, ce qu’était la vie. Lui apprendre la frustration, lui apprendre à crier pour se faire entendre, lui apprendre à être seule, lui apprendre à se résigner, à ne pas faire confiance, à ne pas trop s’attacher. C’est ça, la vie ? Alors elle a tout le temps pour le découvrir. Laissez-moi l'aimer sans retenu ce bébé qui a entendu mon cœur battre de l’intérieur, ce bébé qui a vécu sous ma peau pendant 9 mois. 

Elle vient de mes tripes, de mon âme, et un jour il a fallu qu’on se divise, que nos corps se séparent. Il a fallu accepter de « voir son cœur marcher à côté de son corps ».

Laisser-moi la câliner, laissez-moi la protéger, laissez-moi la materner. 

Le difficile dans la recherche de la vérité, c'est que parfois on la trouve. "
Read more at http://www.mon-poeme.fr/citations-jacques-salome/#8qIv5H6muqCcoowW.99
Le difficile dans la recherche de la vérité, c'est que parfois on la trouve. "
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UN PEU DE LECTURE :

"Porter bébé" / "Ne pleure plus, bébé !" / "Partager le sommeil de son enfant" de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau

"Attachement et perte" (volume 1, 2 et 3) de John Bowlby

"Serre-moi fort" de Cesar Gonzalez

"Why love matters" de Sue Gerhardt

"Un enfant heureux" de Margot Sunderland

"Papa, maman, écoutez-moi vraiment" de Jacques Salomé

"Le premier lien. Théorie de l'attachement" de Blaise Pierrehumbert

"Au coeur des émotions de l'enfant" d'Isabelle Filliozat

"Elever son enfant autrement : ressources pour un nouveau maternage" de Catherine Dumonteil-Kremer

"L'art de l'allaitement maternel" de La Leche League

"Bébé parle : comment utiliser la langues des signes pour communiquer avec son bébé" de Monica Beyer

"El viaje al amor" / "El viaje a la felicidad" d'Eduard Punset

"Montessori pour les bébés - La pédagogie Montessori pour les enfants de 0 à 3 ans" de Murielle Lefebvre

"Lait de vache : blancheur trompeuse" de Anne Laroche Walter

SITES INTERNET :


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