LE COCHON ET LE SANGLIER
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1- Le cochon |
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Le cochon est un animal domestique élevé pour sa chair. On l’appelle aussi pourceau ou porc domestique. Sa femelle est appelée la truie, et ses petits les porcelets, les gorets ou encore les cochonnets. On appelle verrat un mâle qui n’est pas élevé pour sa chair, mais qui est réservé pour la reproduction. On dit que le cochon grogne ou grouine. |
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Il existe 90 races de cochons. Certains sont des cochons nains, d’autres sont de gros animaux trapus. Les plus gros mesurent 1,10 mètre au niveau des épaules et pèsent 500 kilos. Le cochon est un animal court sur pattes, au corps rond et lourd. Son museau est allongé et aplati au bout ; on l’appelle le groin. La couleur de sa peau est différente selon les races, mais beaucoup de cochons sont roses. Le cochon est un mammifère omnivore, ce qui signifie qu’il se nourrit un peu de tout. |
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2 - Le sanglier |
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a/ Généralités : Le sanglier, l’ancêtre du porc. Sa chasse se justifie d'une part, en grande partie par la régulation de sa population, et d'autre part la nécessité de maintenir dans les limites du raisonnable, les dégâts qu'il occasionne aux cultures. Son pelage peut être roux, noir ou gris (plusieurs nuances). Ces différences de couleur proviennent de l’âge, et aux différentes souches auxquelles appartient le sanglier. Au-delà d’autres qualités, il se caractérise par sa puissance et sa force. |
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Les appellations : La femelle s’appelle la laie et le petit le marcassin, Le mâle a plusieurs noms selon l’âge : ragot à 2 ans, tiers ans à 3 ans, quartanier à 4 ans, solitaire à partir de 5 ans. b/ Dimensions et morphologie : Le poids du mâle peut être 150 à 160 kg et les femelles 100 kg environ. Le poids d’un sanglier de plaine où les cultures de maïs abondent est significativement plus important que celui de son congénère établi en montagne. Sa longueur, de la tête et du corps varie de 1,10 à 1,80 m et sa hauteur au garrot de 60 cm à 1,15 m. Sa queue moyennement longue (25 à 30 cm) se termine par un long pinceau de soies. Généralement, elle est pendante quand l'animal est calme et bien dressée si il est en colère. Le sanglier possède un corps trapu et une tête volumineuse. Ses dimensions augmentent de l’ouest vers l’est de l’Europe. En Sardaigne, on trouve de très petits sujets. Sa tête est prolongée d’un groin très allongé appelé butoir, et de deux grandes oreilles mobiles. Ses canines sont super-développées : les supérieures s’appellent les grès et les inférieures les défenses. Ces défenses poussent tout au long de la vie du sanglier. Les plus beaux trophées proviennent des mâles les plus âgés. En ouvrant et fermant sa gueule, le sanglier aiguise ses défenses sur les grès. Résultat : elles sont acérées en permanence. |
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c/ Habitat : Il vit essentiellement dans les bois et forêts. Cependant, s’il dispose d'une nourriture suffisante il peut diversifier son habitat, et s’adapter à de nombreuses situations. Les éléments qu’il privilégie sont le calme et la tranquillité. On le rencontre surtout dans les grandes forêts de feuillus en taillis sous futaie, parsemés de coupes récentes qui lui donnent un couvert dense. Généralement, on peut le trouver dans de grands fourrés impénétrables de ronces. Mais on peut aussi le rencontrer couché au pied d'un gros chêne dans des fougères assez clairsemées ! Il fréquente aussi volontiers les roselières épaisses d'une queue d'étang où il se sent en sécurité. Au moment où les blés et le maïs arrivent à maturation, il n'hésite pas à élire domicile dans des champs de dimensions assez importantes où il trouve alors une alimentation abondante, de la fraîcheur en été et en automne ainsi que suffisamment d’eau pour boire et se souiller dans la boue (irrigation). Il est présent également en moyenne montagne. Toutefois, aux moments les plus froids de l’hiver il la déserte, lui préférant la plaine aux abords des reliefs. |
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d/ Mode de vie : La harde est la cellule de base dans la structure sociale chez les sangliers. Elle est constituée de plusieurs laies. Ces laies sont au nombre de trois à quatre. La laie la plus âgée, la plus prudente et la plus expérimentée, impose sa loi, mène la harde et dirige les déplacements du groupe, jeunes mâles compris. Son rôle social, très important, lui vaut la dénomination de « laie meneuse ». Si d’aventure elle est abattue, toute l’organisation sociale est déstabilisée. La compagnie sera désorganisée jusqu' au moment où une autre laie affirmera sa domination sur les autres. L’instinct des jeunes sangliers des deux sexes de plus d’un an, les pousse à tout faire ensemble : ils mangent, se déplacent, et se reposent ensemble, allant jusqu'à se serrer les uns contre les autres pendant leur sommeil. Ce besoin diminue avec l'âge et, d’année en année, l’indépendance des mâles s’affirme de plus en plus. C’est ainsi que les mâles adultes, vivant le plus clair de leur temps en solitaires ne fréquentent la harde qu’au moment du rut. A ce moment-là, les mâles de 12 à 18 mois sont évincés sans ménagement par le solitaire qui veut s’assurer la saillie des femelles du groupe. Les sangliers labourent littéralement de grandes portions de champs, de pairies ou d’alpages à la recherche de nourriture et particulièrement de vers de terre dont ils raffolent. Les portions ainsi labourées s’appellent "boutis". A partir de 4 ou 5 ans, le mâle fuit la présence de ses congénères. La longévité des sangliers peut atteindre 25 ans. |
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e/ Nourriture : Le sanglier est omnivore. Son régime est très varié mais surtout végétarien. Il se nourrit de racines, de bulbes, de glands, de faines, de fruits (cerises, poires, alises, etc.), de récoltes (surtout maïs et pommes de terre, blé, betteraves, vignes), de champignons ; d’insectes adultes et larves, de vers de terre, d’escargots, d’œufs, de reptiles, d'animaux malades et jeunes tels lapereaux et oisillons, de cadavres, de lézards, de campagnols, de mulots, de musaraignes. |
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f/ L’empreinte : A la différence de l’empreinte de la plupart des cervidés, celle du sanglier est spécifique. Les doigts postérieurs (gardes) sont rudimentaires et laissent très souvent des marques nettes sur le sol, quelle que soit l’allure adoptée par l'animal. Les marques des gardes des marcassins sont faibles ou nulles. Les dimensions de l’empreinte varient fortement en fonction de l’âge et du sexe. L’empreinte du pied avant d’un sanglier adulte mesuré environ 6 à 7 cm de large. Chez un animal plus jeune les pinces sont pointues alors que celles des animaux adultes sont plus arrondies et plus grosses. |
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g/ Voix : Le sanglier émet des grognements, des cris aigus, des reniflements, des soufflements et des cris d’avertissement. La laie lance des grognements rythmés (appels). Irrités ou menaçants, les mâles frottent leurs dents. |
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