Najet Belkacem : un parcours honorable

NAJET BELKACEM :

UN PARCOURS HONORABLE

Najet Belkacem, c’est cette femme politique franco-marocaine, actuellement ministre de l'éducation nationale de la France, fille d’immigré, qui a su gravir les échelons méthodiquement, avec patience et avec intelligence. Aujourd’hui elle fait la fierté des maghrébins.

Elle est née en 1977, dans un village près de Nador, dans le Rif marocain, et grandit dans une famille nombreuse. A l’âge de 05 ans, elle rejoint, en compagnie de sa sœur et de sa mère, son père : un émigré en France pour s’installer à Amiens, une ville du nord de la France.

A 23 ans, elle est diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Cinq ans après, elle se marie avec Boris Vallaud, cette union leur a donné deux jumeaux nés en 2008.

Elle a travaillé comme juriste pendant 03 années à Paris au début de sa carrière professionnelle.

Engagée dans la vie politique, militante du parti socialiste, elle a été élue pour la première fois en mars 2004 Conseillère Régionale Rhône-Alpes sur la liste de Jean-Jack Queyranne, et elle a dès lors assumé les fonctions de Conseillère déléguée en charge de la Culture sur le territoire rhônalpin.

Membre du Conseil national du parti socialiste, elle a été l’une des trois porte-parole de Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle 2007 puis à nouveau porte-parole de la campagne de François Hollande en 2012.

Le 15 mai 2012, le Président de la République François Hollande et le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault la nommaient Ministre des Droits des femmes, porte-parole du gouvernement. Une importante responsabilité. Celle d’un ministère de plein exercice des Droits des femmes qui avait disparu 26 ans durant, qui doit combattre les inégalités femmes-hommes et les violences qui malgré les lois passées perdurent toujours.

En septembre 2012, le Premier ministre lui a confié une autre responsabilité, celle de la lutte contre l’homophobie, contre toutes les discriminations et les violences liées à l’orientation sexuelle et l’identité de genre.

Le 2 avril 2014, le Président de la République François Hollande et le Premier Ministre Manuel Valls lui confiaient une responsabilité élargie en la nommant ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports puis le 26 août 2014, elle succède à Benoît Hamon au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Elle a été élue Conseillère Générale du Rhône dans le canton de Montchat (Lyon 3e) : elle a siégé en effet depuis 2008 dans l’opposition de l’Assemblée départementale, jusqu’à la création de la métropole de Lyon en janvier 2015.

De mars 2008 à janvier 2013, elle a été élue du 3e arrondissement, Conseillère Municipale de Lyon et exercé un mandat exécutif dans l’équipe de Gérard Collomb en tant qu’Adjointe au Maire de Lyon, déléguée aux Grands Évènements, à la Vie associative et à la Jeunesse. A ce titre, elle a siégé au Conseil Communautaire du Grand Lyon, une agglomération de 57 communes.

Au sein du PS, elle a été membre du Bureau national, puis à partir de février 2009 Secrétaire Nationale en charge des questions de société. A partir de mars 2010, elle a assuré à Sciences po Paris, un enseignement d’ouverture auprès des élèves de master « affaires publiques », consacré à la prospective politique. Passant en revue les grands enjeux et défis du monde de demain, déjà en germes dans celui d’aujourd’hui, il s’agissait d’apprendre à anticiper l’avenir pour mieux le construire.

Depuis le début du mandat de François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem est passée du 15^eau 4^e rang protocolaire dans le gouvernement. Mais elle a semble-t-il décidé de ne pas se contenter d’une place au pied du podium.

En effet, lors de la prise de photo du nouveau gouvernement de Manuel Valls ce mercredi 17 février 2015, le ministre de l’Education était le dernier ministre à prendre la pose. Or Najat Vallaud-Belkacem a voulu se placer au centre de la photo… à la place dévolue au président de la République.

Une anecdote cocasse qui a fait rire quelques ministres, notamment Jean-Marc Ayrault (ministre des Affaires étrangères) qui, lui, est censé se positionner en tant que numéro 2 du gouvernement au contact de François Hollande.

Au 4^ème rang protocolaire, la protégée du président s’est donc intercalée entre l’ancien Premier ministre déchu et Marisol Touraine (ministre de la Santé), elle, en sixième place.