Thứ Năm, 6 tháng 10, 2016

Cheikh Mohamed Ghaffour « le rossignol de la musique hawzi»

CHEIKH MOHAMED GHAFFOUR
« LE ROSSIGNOL DE LA MUSIQUE HAWZI»


Nédroma est une commune de la wilaya de Tlemcen en Algérie, située à proximité de la frontière marocaine, à environ 58 km au nord-ouest de Tlemcen. La ville a bien gardé son allure médiévale de cité d’Islam occidental avec au centre ouest, dominant de haut les maisons d’alentour, le minaret de la grande Mosquée. Une petite place « tarbia » autour de laquelle s’ouvrent un vieux bain maure, annexe de la mosquée, et les souks, dont les rues étroites aboutissent là – donne un peu d’air à cet édifice religieux et à ce quartier central qui a pris, lui aussi, le nom de la tarbia : « quartier de la tarbia.


Nédroma, cette petite ville paisible a la particularité d’avoir enfanté de grosses pointures dans tous les domaines : dans la politique comme le président actuel ainsi que les Zerhounis, en médecine le cardiologue Elias Zerhouni, dans la musique Cheikh Mohamed Ghaffour ……


Il s’agit donc de lui, Mohamed Ghaffour est né le 5 mars l930 à Nédroma (Tlemcen), le futur Cheikh Mohamed Ghaffour étudie à l’école française des garçons de la ville et, pendant les moments creux, il prend des leçons de Coran et de Fiqh à la mosquée, chez cheikh Lefçih. Bien que brillant élève, il doit quitter l’école pour aider son père, tisserand de son état.


En 1948, son oncle, drabki (percussionniste), commence à s’intéresser à sa voix. Il rejoint l’un des nombreux orchestres de la ville, celui de Hadj Ghenim Naqqache où il apprend la darbouka pendant trois mois, puis la mandoline durant deux ans. Ensuite il rejoint un autre maître, Driss Rahal avec qui il reste jusqu’en 1953. Le reste ce sont les cercles littéraires de la Mesria et Tarbiaâ qui le feront. C’est là que le jeune Ghafour apprend à se maîtriser, à s’assumer. Les années 1955-1962 constituent la période la plus creuse et la plus sombre de son existence.


Après l’indépendance, la reprise est dure. Ce n’est qu’en 1966, lors du premier festival de la musique andalouse d’Alger, qu’il consent à reprendre. De 1966 à 1970, il se révèle au public algérien. Il participe à tous les festivals de la musique andalouse.
D’ailleurs en 1969, il obtient avec sa troupe le premier prix au Festival de la musique populaire d’Alger pour avoir interprété « Welfi Mériem », une chanson écrite par le poète populaire et mystique Kaddour Benachour Az-zerhouni en hommage à l’une de ses épouses Meriem, la fille du poète Mokhtar Rémaoun.


En 1981 et à la surprise générale, Cheikh Ghafour décide de mettre fin à sa carrière musicale pour se consacrer au m’dih dans les zaouïas, suite à un ulcère de l’estomac.
La particularité chez Cheikh Ghafour est qu’il n’avait pas songé à faire une carrière professionnelle, la preuve est qu’il n’a enregistré ni disque ni cassette, en plus n’a jamais écrit de textes ni composé de musiques, il puisait dans les richesses de Bensahla, Benachour, Si Driss Berrahal.
« J’ai chanté parce qu’un jour cheikh Ghenim l’a imposé… J’ai continué à le faire parce que cela me plaisait. J’ai persisté parce que cela plaisait aux autres et maintenant je ne le fais plus parce que je suis malade » disait Cheikh Ghafour en 1986.


Depuis Cheikh Ghaffour, père de huit enfants, se consacrait à son métier de « confectionneur » dans un petit atelier tout en restant un amateur de la musique.
Le frère cadet, Abderrazak décide de perpétuer le genre pratiqué par la famille en   enregistrant une cassette en 1991 aux éditions de Nédroma.


En 1999, Cheikh Ghaffour a repris la chanson sur un vœu du président Bouteflika qui le surnomma « le rossignol de la musique hawzi» lors de l’un de ses discours. Après il devient la personnalité la plus en vue et le bras droit du président dans la wilaya de Tlemcen.
Maintenant âgé de 85 ans, il vit sa retraite tout en restant proche du pouvoir.
Apprécions « Welfi Meriem »



Quelques séquences


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