Thứ Ba, 9 tháng 10, 2012

Le boxeur légendaire Mohammed Ali


LE BOXEUR LÉGENDAIRE
MOHAMED ALI


Né Cassius Marcellus Clay Jr., le 17 janvier 1942, ou encore Mohamed Ali est un boxeur américain considéré comme l'un des meilleurs poids lourds de tous les temps. Il fut d'ailleurs nommé sportif du XXe siècle par une assemblée de journalistes internationaux, devant Pelé. Il a acquis la célébrité mondiale autant par ses performances de sportif que par son activisme politique.


Le 17 décembre 2005, bien que gravement malade, il se déplace à Berlin pour recevoir la prestigieuse Médaille de la Paix Otto Hahn, décernée tous les deux ans par la Société allemande, au nom des Nations unies.


Clay est né à Louisville dans l'État du Kentucky. C'est en allant reporter le vol de son vélo, à 12 ans, qu'il fait la connaissance de Joe Martin, policier et entraîneur de boxe local. Martin encouragea le jeune Cassius à apprendre la boxe et l'aida à progresser rapidement.


Si les résultats scolaires de Clay étaient mauvais, ses performances sportives étaient remarquables : il remporte 6 Kentucky Gold Glove pendant son lycée, qui lui permettent d'obtenir son diplôme malgré des notes médiocres. De manière prémonitoire, le principal annonça lors de la délibération concernant la remise de son diplôme de fin d'étude, que Clay serait un jour la chance de célébrité de cette école.


Aux Jeux Olympiques d'été de 1960 à Rome, il gagne la médaille d'or des poids mi-lourds. Il devient alors professionnel sous la tutelle de la légende de la boxe Angelo Dundee et se fait rapidement connaître pour son style peu orthodoxe, ses résultats spectaculaires et son autopromotion incessante. Il se fait connaître sous le surnom de « Louisville Lip » (la lèvre de Louisville) en composant des poèmes prédisant à quelle reprise il mettrait son adversaire KO. Il n'hésitait pas à claironner ses propres louanges avec des phrases telles que « Je suis le plus grand » ou « Je suis jeune, je suis mignon et je suis totalement imbattable ».
A Louisville, le 29 octobre 1960, il gagne son premier combat professionnel.


En 1964, Clay parvient à décrocher l'opportunité de combattre le champion du monde des poids lourds Sonny Liston. Il surprend tout le monde en tenant tête au grand favori Liston qui refusa de quitter son coin pour la huitième reprise, arguant d'une épaule blessée. Clay fut donc légitimement couronné champion du monde des poids lourds. Il confirmera ses qualités en 1965 en mettant Liston KO dès la première reprise du match retour, bien que cette victoire fût controversée car peu d'observateurs virent le « coup fantôme » qui acheva Liston.


Entre les deux matchs, il devint également célèbre pour des raisons dépassant le domaine sportif : il rejoint la Nation de l'Islam et change son nom en Mohamed Ali. En 1966, il refuse de servir dans l'armée américaine engagée dans la Guerre du Viêt Nam et devient objecteur de conscience argumentant qu'il n'a « rien contre le Viet-Cong » et qu'« aucun vietnamien ne m'a jamais traité de nègre » (cette seconde citation, souvent avancée, serait en fait fausse). On lui retire en 1967 sa ceinture de champion du monde et sa licence de boxeur et on le condamne à 5 ans de prison (jugement annulé en appel trois ans plus tard).


Les prises de position d'Ali contre le service militaire ou son entrée dans l'Islam le transforment d'un champion fier mais populaire en l'une des personnalités les plus connue et controversée de son époque. Ses apparitions publiques aux cotés des leaders de la Nation de l'Islam Elijah Muhammad et Malcolm X et ses déclarations d'allégeance à leur cause au moment où l'opinion américaine les considère avec circonspection, quand ce n'est pas avec franche hostilité, font d'Ali une cible d'indignation et de suspicion également. Il parait même parfois provoquer de telles réactions en soutenant des opinions allant du support aux Droits civiques jusqu'au support sans réserve à la ségrégation raciale.


En 1970, suite à la récupération de sa licence de boxe (consécutivement à son procès remporté devant la Cour Suprême des États-Unis lui reconnaissant le droit de refuser le service militaire), il reprend sa carrière. Il connaît la défaite en perdant sa confrontation pour le titre face à Joe Frazier en 1971 au Madison Square Garden, au bout de quinze reprises éreintantes. Cette rencontre, connue simplement sous le nom du « Combat » (« The Fight ») fut peut-être l'un des affrontements les plus célèbres et les plus attendus de tous les temps, car elle mettait en scène deux boxeurs talentueux et invaincus ayant chacun des prétentions légitimes à la couronne des poids lourds. Le combat fut à la hauteur des attentes et Frazier ponctua sa victoire en envoyant Ali au sol d'un crochet gauche dans le dernier round. Ali combattit deux fois avec Ken Norton (1 victoire, 1 défaite) avant de battre Frazier aux points lors de leur match retour en 1974 gagnant ainsi le droit de combattre de nouveau pour le titre.


Le tenant du titre, George Foreman, était un jeune boxeur, grand, cognant dur et invaincu qui avait auparavant démoli Frazier, le mettant KO dès la deuxième reprise de leur combat pour le titre et il était largement favori. Le combat eût lieu au Zaïre au Stade Tata Raphaël et fut annoncé par Don King comme « Le grabuge dans la jungle » (« The Rumble in The Jungle »). C'est aussi le moment où un partenaire d'entrainement de George Foreman lui éclate l'arcade sourcilière droite d'un coup de coude malencontreux. Le match est reporté de six semaines, au 30 octobre. Foreman parle de tout laisser tomber, de repartir aux États-Unis et d'accorder une revanche à Joe Frazier, au lieu de se mesurer à Ali. Dans le match qui établirait définitivement sa réputation comme « le plus grand », Ali réalisa son meilleur combat d'un point de vue tactique. Adoptant une « fausse » garde et utilisant les cordes suivant la tactique devenue célèbre du « rope-a-dope » (cordes soi-disant détendues par Dundee pour qu'Ali puisse s'y enfoncer profondément), Ali encaissa tout ce que Foreman pouvait lui asséner, tout en lançant occasionnellement des coups au visage. À la fin de la sixième reprise, Foreman s'était épuisé et Ali pouvait attaquer un peu plus. Foreman continuait d'avancer mais ses coups étaient bien moins efficaces et à l'approche de la fin du huitième round, le poing droit d'Ali envoyait finalement au sol pour la première et dernière fois de sa carrière un Foreman exténué. À la suite de ce combat, il reçut la Hickok Belt de 1974 récompensant le meilleur athlète professionnel de l'année, ainsi que le trophée du sportif de l'année du magazine Sports Illustrated.


En 1975, Ali bat de nouveau Joe Frazier lors du « Thrilla in Manilla » aux Philippines. Ce combat surpassa leurs rencontres précédentes et devint l'un des combats de boxe les plus renommés. À l'issue de 14 reprises exténuantes, l'entraineur de Frazier, Eddie Futch, refusa de laisser celui-ci continuer, accordant ainsi une victoire par KO technique à Ali. De même que le « Rumble », les combats contre Frazier sont considérés comme faisant partie des meilleurs de l'histoire de la boxe. Ring Magazine considéra ce match comme le combat de l'année 1975, Ali remportait cette distinction pour la cinquième fois.


Ali conserva son titre jusqu'à sa défaite en 1978 contre le champion olympique de 1976, Leon Spinks, dont c'était seulement le huitième combat professionnel. Il le battit lors d'un match retour, devenant ainsi champion du monde poids lourds pour la troisième fois. Le 27 juin 1979, il annonça sa retraite et laissa le titre vacant.


Cette retraite fut cependant de courte durée et le 2 octobre 1980, il défia Larry Holmes pour le titre de champion du monde version WBC. À la recherche d'un nouveau record en tant que seul boxeur à gagner le titre en poids lourds quatre fois, Ali perdit par KO technique à la onzième reprise, lorsque Dundee refusa de sortir pour le round. Le combat contre Holmes, organisé comme « The Last Hurrah », est considéré avec dédain par de nombreux fans et experts à cause de ce que nombre d'entre eux voient comme une « version amoindrie » d'Ali. Holmes était le partenaire d'entrainement d'Ali et pour cette raison, certains virent le résultat de ce combat comme un « passage de témoin ». Holmes admit même par la suite que bien qu'il dominât le combat, il retenait un peu ses coups par pur respect pour son idole et ancien employeur.


Malgré l'apparent caractère définitif de sa défaite contre Holmes, ainsi que sa condition physique suspecte, Ali boxa encore une fois. Le 11 décembre 1981, il affronta le challenger en pleine ascension et futur champion Trevor Berbick dans ce qui fut dénommé « The Drama in the Bahamas ». Comme Ali était alors vu comme un boxeur diminué, peu de salles américaines témoignèrent de l'intérêt pour ce combat et peu de fans montrèrent d'enthousiasme à s'y rendre ou à le regarder. Comparé aux super-combats qu'Ali avait disputé dans des endroits renommés plus tôt dans sa carrière, le match eu finalement lieu dans une quasi indifférence à Nassau. Bien qu'Ali ait fait une prestation légèrement meilleure que celle qu'il avait offert contre Holmes 14 mois auparavent, il perdit néanmoins par décision unanime à la dixième reprise au profit de Berbick, qui à 27 ans était de 12 ans son cadet.


On diagnostiqua qu'Ali était atteint de la maladie de Parkinson en 1982 ; par la suite, ses fonctions motrices commencèrent à décliner lentement. Malgré cela, il demeure un héros pour des millions de personnes dans le monde. Sa conversion à l'Islam sunnite officiel, et sa prise de distance d'avec le racisme historique de Nation of Islam explique en partie son retour en grâce aux États-Unis.


En 1985, on lui demanda de négocier la libération de ses compatriotes kidnappés au Liban ; en 1996, c'est lui qui alluma la flamme olympique à Atlanta. Durant les mêmes olympiades, on lui offrit également une médaille d'or pour remplacer celle qu'il avait gagnée en 1960 et qu'il avait jetée dans le fleuve Ohio parce qu'on avait refusé de le servir dans un restaurant à cause de sa couleur.


Sa fille Laila Ali devint à son tour boxeuse en 1999, malgré ses commentaires de 1978 contre la boxe féminine : « les femmes ne sont pas faites pour être frappées à la poitrine et au visage comme ça ... les corps ne sont pas fait pour être boxés ici (en touchant sa poitrine). Se faire « frapper » au sein ... « dur » ... et tout ça. »


Ali avait un style très original pour un boxeur poids lourd. Il tenait généralement les mains le long de son corps plutôt qu'en position haute pour protéger son visage comme dans le style habituel. Il faisait confiance à ses réflexes ainsi qu'à son allonge extraordinaires (2,10m d'envergure) pour parer les coups de son adversaire. Ali frappait à la tête plus que la plupart des boxeurs - une stratégie risquée car sur la durée d'un long combat, les coups au corps peuvent s'avérer bien plus efficaces pour épuiser un adversaire.



Mohamed Ali est mort à l’age de 74 ans


Mohamed Ali, l'icône de la boxe, trois fois champion du monde, s’est éteint vendredi  le 3 juin 2016 à Phoenix, en Arizona à l’âge de 74 ans. Il est mort d'un choc septique provoqué par des causes naturelles non précisées, a déclaré samedi un porte-parole de la famille au cours d'une conférence de presse. L'ancien boxeur souffrait depuis une trentaine d'années de la maladie de Parkinson.
Depuis l'annonce de sa mort, les hommages se sont succédé. Le président américain Barack Obama a salué la mémoire d'une icône qui a "secoué le monde".

DERNIERES PHOTOS DE MOHAMED ALI

Le visage apparaît marqué par les années et la maladie, mais il a conservé toute sa puissance et sa dignité. Mohamed Ali, qui s'est éteint le 3 juin à l'âge de 74 ans, s'était prêté en mars dernier à une dernière séance photo dans sa maison de Phoenix, en Arizona.
Zenon Teixera, l'auteur de ces émouvants portraits, a été accueilli chez le boxeur par la famille de ce dernier, rapporte le journal écossais "Scottish Sun". Celui qui souffrait de la maladie de Parkinson depuis trois décennies était alors "méconnaissable", confie le photographe britannique, qui dit tout de même avoir "senti l'aura" de Mohamed Ali. 
Il raconte la séance : "Le champion se sentait bien et était reposé, habillé en noir comme j'en avais formulé la demande. N'ayant pas beaucoup de temps, j'ai mis en place un studio artisanal.  Mohamed Ali est arrivé en fauteuil roulant, il était clair qu'il était devenu très fragile. On m'a dit qu'il pouvait ne pas me répondre, mais qu'il comprenait tout." 
"J'ai fait ce que j'avais à faire et 45 minutes plus tard je concluais la séance, ravi de ce que j'avais pu saisir. Je lui tins la main, le remerciai, lui dit que j'allais prier pour lui et l'embrassai sur le front en lui disant adieu."



LE COMBAT HISTORIQUE ALI-FOREMAN AU ZAIRE EN VIDEO



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