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 LE DIABÈTE | 
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   | Le diabète traduit une élévation anormale du taux de sucre dans le sang.   Cette anomalie est dûe à une insuffisance ou une mauvaise utilisation de   l’insuline. Sans traitement approprié, cette maladie peut être à l’origine de   graves complications. D’ici 25 ans, le nombre de diabétiques devrait   atteindre 333 millions dans le monde. Découvrez les différents types de   diabète ainsi que leur évolution. | 
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   | Une maladie en expansion | 
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   | Se caractérisant par un excès permanent de sucre dans le sang, le diabète   peut résulter de facteurs génétiques et environnementaux agissant de concert.   Face à une incroyable augmentation du nombre de malades, les experts parlent   aujourd’hui d’épidémie. Découvrez sans attendre l’ampleur et les moyens de   prévention face à cette catastrophe sanitaire. | 
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   | Les différents diabètes | 
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   | Le diabète se caractérise par une augmentation du taux de glucose dans le   sang, qui peut entraîner des complications au niveau de nombreux organes.   Cette maladie peut résulter de facteurs génétiques et environnementaux   agissant de concert. On distingue deux types de diabète : le type 1 et le   type 2. | 
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   | Le diabète insulinodépendant (DID) ou diabète de   type 1 | 
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   | Le diabète insulinodépendant représente 10 à 15% des cas de diabète. Il   survient le plus souvent chez un sujet non obèse, avant l'âge de 30 ans. Mécanismes : Le rôle de l'auto-immunité dans la survenue du diabète de type 1 est   certain. On retrouve souvent des anticorps anti-ilôts de Langerhans,   anticorps qui attaquent les cellules du pancréas fabriquant l'insuline. La   réaction auto-immune est déclenchée par des facteurs environnementaux encore   mal connus comme les toxiques, les virus, etc. D'ailleurs, le diabète de type   1 est souvent associé à d'autres maladies auto-immunes (thyroïdite de   Hashimoto, maladie de Basedow, myxoedème idiopathique, maladie d'Addison,   maladie de Biermer, vitiligo, maladie coeliaque, etc.). Il existe une prédisposition génétique au diabète de type 1 liée à   certains gènes du système HLA situé sur le bras court du chromosome 6. L'histoire naturelle du diabète de type 1 peut se schématiser de la façon   suivante : chez des sujets prédisposés génétiquement, les cellules bêta du   pancréas sont attaquées par des facteurs extérieurs lors de la phase   prédiabétique. Cette phase peut dure plusieurs années. Les fonctions de   sécrétion de l’insuline s'altèrent alors progressivement et discrètement et   la tolérance au glucose s'affaiblit. Ces anomalies sont probablement   réversibles, du moins dans certains cas. Le diabète de type 1 finit par se   révéler soit subitement à la faveur d'un facteur extérieur, soit   progressivement par réduction, au-dessous du seuil critique (20%), du nombre   de cellules ß Langerhansiennes fonctionnelles. L'hyperglycémie consécutive à un défaut d'insuline joue un rôle aggravant   : elle épuise les cellules ß restantes et entraînant une diminution de la   sensibilité périphérique à l'action de l'insuline. On peut donc obtenir des rémissions sous l'effet de traitements   immunosuppresseurs (ciclosporine) au tout début clinique du diabète de type 1   ou à la suite d'une stricte normalisation glycémique. Une prévention sera   sans doute possible. A l'avenir, la mise en route d'un traitement   immunosuppresseur dès la phase prédiabétique - lorsque le nombre de cellules   ß détruites est encore limité - rendra la prévention possible. | 
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   | Les symptômes du diabète dans sa forme typique sont : - Une soif vive (polydipsie) ; - Des urines abondantes (polyurie) ; - Une fatigue ; - Un amaigrissement ; - Des douleurs abdominales ; - Des infections. Si on tarde à traiter par insuline, il y a un risque d’acidocétose et de   coma. Sur le plan biologique, glycémies à jeun et postprandiale (après les   repas) sont trop élevées. | 
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   | Diabète non insulinodépendant (DNID) ou de type 2 | 
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   | Appelé également diabète gras ou de la maturité, le diabète non   insulino-dépendant (DNID) est une maladie métabolique caractérisée par un   excès chronique de sucre dans le sang (hyperglycémie). | 
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   | La   régulation du taux de sucre (glycémie) dans l'organisme fait intervenir : -   Les apports de sucre (essentiellement par l'alimentation) ; -   La fabrication "interne" de sucre (essentiellement par le foie) ; -   L'utilisation périphérique du sucre au niveau des cellules : l'insuline,   hormone fabriquée par le pancréas, permet alors aux cellules de capter et   utiliser le glucose. Dans   le DNID, il existe une mauvaise régulation de ce système, avec le plus   souvent un état d'insulino-résistance : pour maintenir un taux de sucre   constant, l'organisme a besoin de plus d'insuline, car celle-ci devient moins   efficace. A terme, même de grandes quantités d'insuline ne suffisent plus à utiliser   le glucose circulant qui s'accumule dans le sang : c'est l'hyperglycémie.   Finalement, le pancréas se fatigue de cette stimulation permanente et peut   alors ne plus fabriquer suffisamment d'insuline : c'est   l'insulino-nécessitance. Ces   mécanismes d'insulino-résistance et nécessitance concernent particulièrement   les personnes présentant un surpoids. | 
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   | Causes et facteurs de risque | 
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   | Le DNID est une maladie très fréquente qui   touche plus d'un million et demie de personnes en France, et ne cesse   d'augmenter. Elle représente environ 85 % de l'ensemble des diabètes, et   concerne autant d'hommes que de femmes. Le diagnostic de DNID se fait en général vers   40-50 ans, mais l'âge de début de la maladie est plus précoce. Il n'existe pas un seul facteur causal de la   maladie mais plusieurs facteurs de risque : - La génétique et l'hérédité : un facteur héréditaire est très souvent   retrouvé ("plusieurs membres de la famille ont du diabète"). Par   ailleurs, certaines populations sont particulièrement touchées par le DNID   confirmant ainsi son origine génétique ; - Le surpoids et l'obésité : entre 60 et 90 % des patients ayant un   DNID présentent un surpoids important ; - La sédentarité ; - Certains médicaments. Il est à noter que des causes précises de   diabète peuvent parfois être retrouvées : atteintes inflammatoires du   pancréas (alcool, maladies de surcharge ou de malnutrition...), opérations du   pancréas, maladies du foie, dérèglements endocriniens... Dans ces cas, on   parle de diabètes secondaires, et non pas de DNID. Tous ces facteurs de risque doivent motiver   une surveillance accrue régulière : antécédents de diabète dans la famille,   obésité, diabète pendant la grossesse, naissance de bébés faisant plus de 4   kilos, prise de certains médicaments... | 
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   | Les signes de la maladie | 
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   | L'hyperglycémie chronique est le plus souvent   asymptomatique, c'est-à-dire non ressentie. Si le diabète est très déséquilibré, des   symptômes peuvent apparaître : soif importante, envie d'uriner très fréquente   (c'est le syndrome polyuro-polydipsique). Une fatigue (asthénie) majeure, un   amaigrissement seront surtout les signes d'une insulino-nécessitance,   imposant un bilan médical rapide. Certains problèmes de santé sont fréquemment   associés au diabète : infections urinaires répétées, mycoses, furonculose... Enfin, ce sont les signes de complications du   diabète qui peuvent le révéler : troubles visuels, douleurs ou crampes des jambes,   impuissance, pathologie cardiaque ou vasculaire, coma... | 
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   | La consultation | 
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   | L'examen médical sera complet à la recherche   de signes pouvant orienter sur l'origine du diabète, et pouvant orienter sur   l'existence de complications : évaluation de la surcharge pondérale (poids,   taille, répartition des graisses), prise de la tension artérielle,   auscultation du cœur et des vaisseaux, examen des réflexes et de la   sensibilité des jambes et des pieds en particulier... et selon les symptômes   présentés par le patient. | 
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   | Examens et analyses complémentaires | 
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   | Ils sont indispensables au diagnostic et à la   prise en charge de la maladie. Un taux de glycémie à jeûn supérieur ou égal   à 1,26 g/l, à deux reprises, diagnostique le diabète. D'autres dosages peuvent être réalisés :   glycémie post-prandiale (2 heures après un repas), glycosurie (présence de   sucre dans les urines), hémoglobine glycosylée, ne servent pas au diagnostic   de diabète, mais peuvent aider au suivi. Une fois le diagnostic établi, des examens   sont systématiques et à répéter régulièrement : Biologiques : bilan lipidique (cholestérol, triglycérides),   recherche d'albumine ou de protéines dans les urines (micro albuminurie,   protéinurie), fonction rénale par dosage de la créatininémie ; Paracliniques : fond d'œil (voire angiographie   rétinienne), examen cardiovasculaire avec un électrocardiogramme (voir échographie   cardiaque, épreuve d'effort, scintigraphie cardiaque, doppler des artères des   jambes et du cou...). D'autres examens pourront être réalisés selon   les résultats des examens précédents, et selon les symptômes du patient. | 
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   | Evolution de la maladie | 
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   | Le DNID est une maladie chronique. Cette maladie pourra entraîner des complications   aiguës telles que des comas : de type acidocétose, hyperosmolarité, acidose   lactique...Ils sont le fait de traitements mal adaptés, de contexte de   maladies particulières associées, d'âge avancé, d'évènements brutaux   (infection sévère, choc...). Mais la caractéristique principale du diabète   est d'avoir des conséquences néfastes à long terme (complications chroniques)   sur certains organes cibles : ce sont les complications spécifiques du   diabète. Sur l'œil : l'atteinte de la rétine (rétinopathie) peut être   responsable de cécité si elle n'est pas prise en charge. Elle nécessite un   examen ophtalmologique annuel, même en l'absence de troubles visuels ; un   traitement au laser peut être réalisé sur les premières lésions ; Sur les nerfs : c'est la neuropathie qui touche surtout   les jambes et les pieds, entraînant des douleurs, des crampes, une diminution   de la sensibilité, et des plaies des pieds ou orteils (mal perforant   plantaire). La neuropathie peut concerner les nerfs des organes comme   l'estomac, les intestins, le cœur... et entraîner des troubles de la   digestion, une diarrhée, un rythme cardiaque accéléré... Sur le rein : c'est la néphropathie, qui va débuter par une   diminution de la qualité du filtre des reins, et qui peut aboutir à   l'insuffisance rénale. Il est particulièrement important de dépister   et de lutter contre les autres facteurs de risque cardiovasculaires en dehors   du diabète : hypertension artérielle, excès de lipides sanguins   (dyslipidémie), tabac, obésité, hérédité de maladie cardiaque... Compte tenu du diabète et des autres facteurs   de risque fréquemment associés, les patients ayant un DNID sont plus souvent   atteints d'angine de poitrine, d'infarctus du myocarde, d'accidents   vasculaires cérébraux... | 
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   | Ne pas confondre avec... | 
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   | Le diabète ne pose en général pas de problème   diagnostique : une simple prise de sang avec dosage de la glycémie   suffit à poser le diagnostic. Cet examen est largement pratiqué de manière   généralisée ou adaptée à des cas de suspicion clinique : polyurie-polydipsie,   fatigue inexpliquée, signes de complications... | 
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   | Traitement | 
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   | Le diabète doit être pris en charge   précocement afin d'en ralentir l'évolution et de limiter les complications. Il existe des moyens médicamenteux ou non. Le premier traitement est le respect de   règles hygiéno-diététiques. L'alimentation doit être équilibrée et   comporter des glucides, des lipides, des protéines en respectant une bonne   proportion de chaque groupe. Le comportement alimentaire est relativement   strict : 3 repas par jour minimum. Les grignotages sont à éviter. Parfois des   collations peuvent être mises en place. Le programme alimentaire sera établi au mieux   par un médecin nutritionniste, ou par une diététicienne, afin de tenir compte   de chaque situation particulière, et en fonction de pathologies   éventuellement associées. Les glucides ne doivent pas être totalement   supprimés : seuls les sucres rapides doivent être supprimés (sucre, boissons   sucrées, confiture, bonbons, glaces...). Chaque repas doit comporter du pain   ou des féculents en apports limités selon l'existence d'un surpoids, de   l'activité physique, de l'âge... Les graisses seront limitées, avec   utilisation de graisses plutôt d'origine végétale. Privilégiez la   consommation de poisson. Un régime hypocalorique est le plus souvent   conseillé pour réduire un surpoids. Une activité physique très régulière est   indispensable : marche, vélo, natation, gymnastique sont conseillés avec une   pratique pluri-hebdomadaire. L'arrêt du tabac est souhaitable, même en cas   de consommation tabagique modérée. Si les règles hygiéno-diététiques ne sont pas   efficaces au bout de 3 mois, il sera alors nécessaire d'associer un   traitement médicamenteux. Les traitements médicamenteux : les   antidiabétiques oraux (ADO) et l'insuline. | 
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   | Quatre familles de médicaments composent les ADO : - Les biguanides ; - Les sulfamides hypoglycémiants ; - Les inhibiteurs de l'alpha-glucosidase ; - Les glinides. | 
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   |  explication   du diabète par une vidéo | 
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